LES 12 et 13 MARS 2015,
TOUS ENSEMBLE CONTRE LA MISE A MORT
DE L’EDUCATION NATIONALE !
Le constat est alarmant : le système éducatif
français s’est effondré, 20% des élèves ne maîtrisent pas le français en arrivant
au collège.
Même constat à 15 ans (et 22,5% ont des difficultés en
mathématiques), 10% des jeunes de 17 ans ne maîtrisent pas la compréhension de
l’écrit et 5% peuvent même être qualifiés d’illettrés !
Face à cette déchéance, le gouvernement multiplie les réformes inefficaces, inégalitaires et
participe activement à niveler vers le
bas en privilégiant les enjeux
économiques à court terme plutôt que la réussite et le bien-être des
enfants, seuls garant d’une prospérité à moyen - long terme.
NOS ENFANTS SONT SACRIFIES !
Après
le Lycée en 2010, le Primaire et les Rythmes Scolaires en 2013, c’est la destruction du Collège qui est
prévue pour septembre 2016 !
Ces réformes
sont :
- INEFFICACES : les études et leur mise en place démontrent qu’elles ne
permettent pas aux élèves de mieux apprendre !
- INÉGALITAIRES : c’est une TERRITORIALISATION de l’Education qui renforce ainsi les inégalités de l'offre scolaire entre grandes villes, campagnes et banlieues.
- Elles participent à UN NIVELLEMENT VERS LE BAS :
la perte d’heures de
cours (540h au collège)
les savoirs bradés au
profit de l’animation (TAP, EPI…)
l'effondrement des exigences
la restriction des choix
d’options (disparition du latin, du grec, des sections bilangues, etc.…)
- DES ENJEUX ECONOMIQUES CACHES
Malgré le but
affiché de l’intérêt des enfants, ces réformes suivent en fait des principes
économiques et comptables et retentissent sur la vie économique en France.
Déjà, ne
l’oublions pas, elles sont appliquées avec nos impôts !
Par un mécanisme
de vases communicants, elles monopolisent moyens financiers, matériels et
humains, et empêchent de s’occuper de
vraies priorités, que ce soit dans le domaine de l’Education ou non.
Ainsi avec ces
réformes on observe :
- Une augmentation des impôts
locaux (gestion des « rythmes scolaires » par les collectivités)
- Des parents de plus en plus mis à contribution (activités
payantes, appel au bénévolat…)
- Une mise en concurrence privé/public accrue
- Des économies à court terme avec la réforme du collège
(suppression des options, sections bilangues etc…), mais au détriment du niveau
scolaire…
L’éducation ne
doit plus servir de variable d’ajustement budgétaire mais assurer l’avenir
de nos enfants !
La
baisse du niveau scolaire ne peut qu’engendrer une situation économique
encore plus précaire (croissance,
retraites...) !
D’ailleurs une étude de 2010 de l’OCDE
démontre l’impact sur le PIB du pays que pourrait avoir l’amélioration des
résultats aux évaluations de PISA. Cela se chiffre à plusieurs milliards pour
une amélioration de 25 points pour la France par exemple.
Education et croissance économique sont intimement liées !
De plus, le chômage dépend entre autres facteurs de
cette croissance économique. L’éducation joue un rôle essentiel pour
l’amélioration ou la dégradation des performances de la France dans le
moyen-long terme !
Alors pourquoi
s’entêter dans ces réformes ?
NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS !
ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE !
RDV LES 12 et 13 MARS 2016 pour demander L’ABROGATION DE
CES REFORMES BUREAUCRATIQUES, INÉGALITAIRES ET INEFFICACES, IMPOSÉES SANS CONCERTATION !
CES REFORMES...
LA REFORME DU LYCEE (2010) EN BREF
- En seconde : 80% d’enseignements communs et 2 Enseignements d’Exploration (EE).
Ils
devaient permettre une découverte de disciplines nouvelles et ouvrir des
horizons aux élèves (interdisciplinarité).
Mais le rééquilibrage des filières n’a pas eu lieu.
- Renforcement de l’autonomie
des établissements avec pour objectif de mieux adapter l'offre éducative
aux besoins des lycéens. Mais ce sont les inégalités
et concurrences entre établissement qui accroissent.
- Accompagnement Personnalisé (AP), un
dispositif qui devait aider les élèves. Finalement il n’a pas d’impact sur le décrochage ni sur le redoublement. Contrairement à son nom, ce n'est pas un suivi individualisé des élèves mais
constituent souvent une perte de
repères !
- Orientation et projet
personnel de l’élève : restriction des choix d’options.
- Passerelles possible d’une
filière à l’autre grâce à des stages.
- Contenu et programmes : perte
d’heures de discipline fondamentale au profit des EE et AP, mise à mal du contenu disciplinaire surtout en Histoire et SES (Sciences Economiques et
Sociales)…
Même si les
études montrent que cette dernière n’est pas efficace, voire délétère,
on tente d’appliquer
les mêmes recettes au collège.
LA REFORME DU COLLEGE (2016 ?) EN BREF
- Réduction massive des heures d'enseignements fondamentaux (540h sur le cursus) !
- Autonomie des
établissements ? Un moyen pour l'Etat de se désengager, un paravent de la dérègelmentation ! Inégalités territoriales : accroissement de la différence
d’offre scolaire entre grandes villes, campagne et banlieues !
- Les savoirs ? Bradés
au profit d’activités chronophages et inefficaces
(EPI) !
- Sections européennes ?
Supprimées !
- Option Découverte
Professionnelle (3h) ? Annulée !
- Sections bilangues ? Sacrifiées ! (maintien de 100% des
bilangues tout de même "dénaturées" dans l'académie de Paris contre
5% dans celle de Caen)
- Options grec et latin ?
Supprimées !
- Accompagnement Personnalisé (AP), un soutien individualisé ? Mensonge
!
Pourquoi
restreindre les choix des langues,
des options tout en défendant un collège adapté à tous les élèves alors que dans les
faits les parcours s’uniformisent ?
En
quoi la baisse des exigences (baisse
des exigences en fin de collège, niveau A2 en LV), la réduction du nombre de notions en mathématiques et en sciences vont
faire de nos enfants de meilleurs professionnels ?
SOUS COUVERT DE
PEDAGOGIE, L’ETAT NE FAIT QUE DES ECONOMIES AU DÉTRIMENT DE NOS ENFANTS
L’Etat économise 2 milliards sur 10 ans avec
la fin du redoublement
La suppression de l’option découverte
professionnelle, des classes bilangues et sections européennes, du latin-grec,
et la diminution des heures de cours dans les cursus : c’est 712 320 000€ d’économie
par an.
LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES (2013) EN BREF
Elle est mise en place par 2 décrets
(non débattus à l’Assemblée) et contre l’avis du Conseil Supérieur de
l’Education :
·
45 min de cours
en moins chaque jour remplacées par des activités (ou pas selon les
possibilités des mairies)
·
Cours le mercredi
matin, soit 5 matins consécutifs
Objectifs : alléger les journées
de cours, favoriser les apprentissages, offrir des activités à tous les
enfants.
·
Possibilité de
regrouper les activités sur un après-midi
·
Cours le mercredi
matin
·
Les autres
journées restent identiques
Objectifs : faciliter la mise en
place des activités pour les mairies, exit l’allègement des journées de cours.
BILAN constaté
sur le terrain :
Inefficacité : 5 jours consécutifs ne permettent pas de mieux
apprendre ! 74% des enseignants jugent que la réforme a un impact négatif sur les
apprentissages !
Inégalités : différences d’horaires, de qualité d'activités d’une école à l’autre, activités payantes
ou pas selon les communes.
Fatigue accrue des
enfants : tous les témoignages convergent !
Insécurité : augmentation des incidents car contraintes d’organisation, manque d’animateurs, de
matériels et de locaux.