jeudi 11 février 2016

Rythmes scolaires - 94 : « S’ils ne cèdent pas, nous préparerons la grève dans toutes nos écoles »

« NOUS N’EN POUVONS PLUS, IL FAUT QUE CELA S’ARRÊTE ET LE PLUS TÔT SERA LE MIEUX ! ». 250 PROFESSEURS, REPRÉSENTANT 134 ÉCOLES DE 34 COMMUNES DU VAL-DE-MARNE, SE SONT RÉUNIS AUX CÔTÉS DES SYNDICATS ET DES AGENTS TERRITORIAUX POUR RÉCLAMER L’ARRÊT DE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES.

« Elle a dégradé nos conditions de travail et celles d’apprentissage des enfants, elle met en cause nos garanties statutaires. Pour les parents, elle génère une confusion entre le scolaire et le périscolaire, et on constate la multiplication des ingérences des élus locaux ». Et les professeurs des écoles de dénoncer des effectifs de classes pléthoriques faute de locaux comme à Limeil ou à Fresnes ou la destruction de certaines écoles comme à Chennevières.
À l’issue de leur assemblée générale, ils ont donc déposé leurs revendications auprès du préfet et de l’Etat comme la protection des classes qui doivent être réservées à l’enseignement, ou le retrait de la convention permettant de...

lundi 8 février 2016

RYTHMES SCOLAIRES : UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORMES DEMANDÉE PAR LES ÉLUS

Mieux connaître les impactes de la réforme.

L’association France urbaine demande dans un communiqué qu’une évaluation précise de la réforme des rythmes scolaires au primaire soit engagée. Cette association née de la fusion de l'Association des Maires de Grandes Villes de France et de l'Association des Communautés Urbaines de France, regroupe les élus des métropoles, des grandes communautés et des villes centres ou périphériques. Elle compte, au 31 décembre 2015, 99 membres de toutes tendances politiques confondues, représentant près de 30 millions d'habitants.



« Au cours de la réunion de leur commission éducation, mercredi 27 janvier 2016, les élus de France urbaine, présidée par Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, président de Toulouse Métropole, ont exprimé le souhait d'une évaluation de la réforme des rythmes scolaires entre les collectivités locales et le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
 
L'objectif serait de mettre en perspective, dans un contexte de diminution de la ressource publique, les moyens mis en œuvre par les collectivités au regard de l'amélioration des performances scolaires attendue par la réforme. A cette fin, les élus souhaitent rencontrer rapidement la ministre, Najat Vallaud-Belkacem.
 
Cette évaluation conjointe, demandée fortement par les élus urbains, permettrait précisément d'examiner les impacts de la réforme sur le fonctionnement et l'organisation des écoles tout en distinguant le cas de la maternelle de celui de l'élémentaire. 
 
Ce serait également l'occasion d'apprécier l'impact en terme de fatigue tant auprès des enfants que des parents. L'évaluation des coûts serait évidemment nécessaire, en plus de celle des résultats scolaires, étant rappelé que la réforme a pour ambition d'offrir aux enfants les meilleures conditions d'apprentissage.
 
Enfin, une étude de l'impact sur l'organisation pédagogique et organisationnelle (recrutements, qualifications...) des temps périscolaires ainsi que sur ...