mercredi 11 mars 2015

#Var : les inégalités se creusent à l'Ecole

Stage de formation syndicale du SNUipp mardi 10 mars au collège Henri Wallon de La Seyne-sur-Mer. Le sociologue Choukri Ben Ayed, de l’université de Limoges, intervenait sur les inégalités scolaires.

« La situation est catastrophique et, depuis 1995, elle ne cesse de s’aggraver. » Le constat est de Choukri Ben Ayed, sociologue à l’université de Limoges et au GRESCO (Groupe de recherche et d’études sociologique du Centre-Ouest). Notamment co-auteur en 2010 de « École : le piège de la concurrence. Comprendre le déclin de l’école française »*, le chercheur était invité par le SNUipp 83 pour une stage de formation syndicale au collège Wallon, à La Seyne, seconde ville du Var. En plein secteur REP+.

Le thème ? Les inégalités scolaires. Plus que jamais au coeur de l’actualité après la refonte de l’Éducation prioritaire, les débats sur le décrochage scolaire ou sur la mixité sociale... Contrairement aux phrases assénées par certains prédicateurs télévisuels, le chercheur veut objectiver ce fait social, dans toute sa complexité. Le constat ? Malgré tous les travaux bourdieusiens sur la reproduction des inégalités sociales dans l’espace scolaire, depuis les années 60, « il y a toujours une persistance des inégalités scolaires, et elles s’accroissent, surtout au cours des années 2000 ». Et « l’école donne toujours plus à ceux qui ont le plus et toujours moins à ceux qui ont le moins ». Les facteurs déterminants sont ...


NDLR : Il va sans dire que la réforme des rythmes scolaires ne fait qu'augmenter les inégalités en favorisant la concurrence entre les établissements : ceux qui avaient déjà des moyens ont des activités relativement intéressantes, ceux qui n'avaient pas les moyens n'ont toujours rien ! 

samedi 7 mars 2015

COMMUNIQUE DE PRESSE - 21 mars : Printemps de la colère

Communiqué de presse

Le collectif citoyen des gilets jaunes*
annonce son soutien et sa participation
au « Printemps de la Colère » 
le 21 mars 2015 à PARIS,
organisé par le Collectif Citoyen Handicap,
et dénonce l'exclusion de l'école républicaine
par la réforme des rythmes scolaires des élèves handicapés

Le collectif dénonce l'exclusion par la réforme des enfants porteurs de handicap
            Lanceur d'alerte infatigable sur l'inaptitude de cette réforme et l'inadéquation des moyens employés pour atteindre les objectifs visés, le collectif constate chaque jour, partout en France, la réalisation massive de ses plus sinistres prédictions : épuisement, budgets essorés, scolarité bousculée, insécurité et exclusion, avec des milliers de témoignages à l'appui**. Nous voyons aussi les élèves porteurs de handicap oubliés et laissés sur le bas-côté par l'Education Nationale, ainsi que nous l'avions prédit. Cette situation intolérable, issue d'une politique de cost-killer stoppant le nécessaire investissement dans l'avenir et le potentiel de nos enfants, est dénoncée avec force par le Collectif Citoyen Handicap, auquel nous apportons notre total soutien pour faire connaître aux français ce choix politique révoltant, inégalitaire et accablant qui fait honte aux valeurs républicaines d'Egalité et de Fraternité.

Le collectif joindra ses forces à la manifestation parisienne du « Printemps de la Colère » du CCH
            Les berceuses pédantes et méprisantes des ministères ne doivent pas occulter dans les medias la réalité du terrain : exclusion des activités périscolaires (2/3 des enfants handicapés concernés), refus ministériel de fournir les auxiliaires de vie scolaire (AVS) pour accompagner les enfants au périscolaire malgré la jurisprudence et les recommandations du Défenseur des Droits, report sur les communes de la charge de cet encadrement (en pleine baisse des dotations aux communes), nombre insuffisant d'auxiliaires formés... sans parler de l'impact sur la santé d'enfants déjà entravés par leur handicap, auxquels la réforme impose sans trembler des efforts supplémentaires avec ½ journée de présence scolaire de plus chaque semaine, empiétant souvent sur les horaires où ils recevaient des soins !
            Avant la réforme, les parents d'enfants handicapés étaient déjà 69 % à avoir dû renoncer à tout ou partie de leur activité professionnelle pour s'occuper de leurs enfants. Le ministère poussera-t-il la rouerie jusqu'à prétendre que la réforme a amélioré les choses ? Le 21 mars 2015, le CCH et les gilets jaunes seront dans la rue, prêts à en débattre... si la ministre trouve enfin le temps de nous recevoir (ça ne fait jamais que 2 ans que nous attendons).

La chronique d'une déroute annoncée

            Dans nos précédents communiqués, nous l'écrivions mot pour mot : « L'année scolaire 2014-2015 et celles qui vont suivre se dérouleront sous le signe de la pagaille administrative, de la fatigue des enfants et d'un accroissement de la pression fiscale ». Le présent nous donne raison. Cela aurait pu être évité, cela peut encore être changé : cette réforme décrétée sans vote doit être abrogée et le gouvernement doit enfin accepter d'écouter le terrain pour sauver l'école de la république et y accueillir tous les enfants.

* Les gilets jaunes :
Collectif citoyen transparent, laïque, sans hiérarchie ni financement partisan, les gilets jaunes sont des parents d'élève, enseignants, animateurs, agents municipaux. Attachés à l'école républicaine gratuite, laïque et égalitaire offrant une instruction de qualité à tous les enfants dans de bonnes conditions d'accueil et de travail, ils s'opposent depuis son début à la réforme des rythmes scolaires Peillon/Hamon/Vallaud-Belkacem qui, depuis le décret qui l'impose à toute la France dans l'école publique (mais pas privée), crée des problèmes au lieu d'en résoudre (fatigue accrue, désorganisation familiale, chaos scolaire et budgétaire... la liste est longue).

** La synthèse du sondage national sur la réforme des rythmes scolaires réalisé par les gilets jaunes est accessible ici : http://bit.ly/1Lja6Rk (date : mi-février 2015)
Le détail des témoignages (trié par département et anonymisé, est accessible ici :http://bit.ly/1AzQ858 (date : mi-décembre 2014)


Contacts
Pour le collectif des Gilets Jaunes (Val d'Oise) - giletsjaunes95@yahoo.fr
Pour le collectif des Gilets Jaunes (PACA) - cefabre83@gmail.com
Pour le collectif des Gilets Jaunes (Aisne) - giletsjaunes02@gmail.com
Pour le collectif des Gilets Jaunes (Paris) - giletsjaunes75@yahoo.fr
Pour le collectif Gilets Jaunes (Moselle) - giletsjaunes57@gmail.com
Pour le collectif des Gilets Jaunes (Loiret) - giletsjaunes45@gmail.com
Pour le collectif Gilets Jaunes (Ain) - giletsjaunes01@gmail.com
Pour le collectif des Gilets Jaunes (l'Eure-et-Loir) - maria.giletsjaunes28@orange.fr


Pour le collectif Citoyen Handicap - coordination nationale - 
Jean Luc Duval (06 95 11 24 33) - mretmmduval@hotmail.fr


VENEZ NOMBREUX !
13h00 devant le ministère de l'Education Nationale
110 rue de Grenelle, 75 007 Paris

jeudi 5 mars 2015

En réponse à l'intimidation !

Menacés par l'inspection ?

RÉPONDEZ !




Réponse sympathique d'un parent ayant reçu des menaces de l'Inspection (concernant l'absentéisme de son enfant le mercredi).

Je prends bonne note du courrier que vous m’avez fait parvenir en date du 16 Février 2015, note abordant le sujet de l’absentéisme de mes enfants le mercredi matin. 
J’aurais cependant quelques réserves relatives à ce courrier à effectuer, tant sur la forme, que sur le fond.
Vous me demandez de régulariser instamment la situation. Ceci est cependant légitime au regard de la désobéissance civile que j’invoque par la présente : Le Préambule de la Constitution de 1958 , renvoie à deux textes fondamentaux dans notre histoire juridique : la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, et le préambule de la constitution du 27 Octobre 1946
Le conseil constitutionnel français a tranché la question dans sa décision du 16 Juillet 1971, relative à la liberté d'association : le préambule de la Constitution est bien un texte normatif de la plus haute valeur.
Par la suite dans la décision du Conseil Constitutionnel du 27 décembre 1974 relative à la loi de finances pour 1974, le Conseil Constitutionnel s'est référé pour la première fois à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Puis par une décision du 16 janvier 1982 sur la loi de nationalisation, le Conseil Constitutionnel a indirectement reconnu une valeur constitutionnelle à la résistance à l'oppression : en effet il a réaffirmé la valeur constitutionnelle du droit de propriété en soulignant que la Déclaration de 1789 l'avait « mis au même rang que la liberté, la sûreté et la résistance à l'oppression ».
En ce qui me concerne, je mets en accord mes actes avec mes pensées. Les seules lois que je respecte sont celles du respect de chaque individu et de la nature. J’ignore les règles dépourvues de bon sens et anti-démocratiques.
-Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.
-Art. 5. La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société.
Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Vous me faites part du manquement à l’assiduité scolaire de mes enfants relatif au contrôle de la fréquentation et de l’assiduité scolaire: A ce sujet, pourrions nous parler également de l’assiduité des enseignants au collège? 
Pour revenir à mes enfants, ils manquent seulement 2h30 de classe par semaine, ce qui permet un repos le mercredi matin. Une présence hebdomadaire de 22 heures sur 24, fait preuve de constance. De la même manière, venir à l’école tous les lundis, mardis, jeudis et vendredis de l’année, hors période de vacances, c’est faire preuve de régularité.
Ainsi le mercredi est consacré à l’instruction en famille.
L’instruction en famille n’est elle pas légale?
M’interdisez vous d’instruire moi même mes enfants?
Les études scientifiques montrent également que plus les parents interviennent dans l’éducation de leurs propres enfants, meilleurs sont les résultats. .
Vous conviendrez que cette loi sur les nouveaux rythmes scolaires n’est pas la volonté du peuple et est désapprouvée par l’ensemble des citoyens et aussi par vos enseignants eux -mêmes.
Art.6 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789: la loi est l’expression de la volonté générale.
Je constate que vous utilisez la force publique à l’encontre de la majorité citoyenne et au désavantage de nos enfants pour le compte particulier d’un ministre et de ses amis. Ceci n’est il pas contraire à la loi des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ? 
Art.12: La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique: cette force est donc instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Lorsque l’on impose fermement sans discussion un ordre cela s’apparente pour moi, à une dictature ou un endoctrinement.
Lorsque l’on se base sur un règlement, on respecte aussi les procédures notifiées dans ce même règlement.
J’aurais apprécié de votre part, avant d’employer un ton menaçant, que vous favorisiez un dialogue entre nous conformément aux articles suivants:
art. L131-8 mod. C. éduc. Circ. 2011-0018 31/01/11
Titre II. 2.1 Le directeur académique adresse un avertissement aux personnes responsables de l’enfant, leur rappelant les sanctions administratives et pénales applicables et les informant sur les dispositifs d’accompagnement parental auxquels elles peuvent avoir recours. Afin que s'installe une relation directe entre la famille et les autorités académiques, il est souhaitable que ces rappels et ces informations soient exposés par le directeur académique, ou son représentant, au cours d'un entretien.
R131-7 mod. al. 2 C. éduc. 
Lors de cette même entrevue, les personnes responsables de l’enfant peuvent se voir proposer des mesures de nature pédagogique ou éducative pour l’élève.
Vous n’êtes pas sans savoir que plus de 40.000 familles ont retiré leurs enfants de l’école en France et ce chiffre ne cesse de croître.
Les chiffres de l’OCDE sont alarmants. L’enseignement scolaire que vous défendez ardemment est en pleine décadence et vous persistez sans écouter la démocratie, les parents, les enseignants, les scientifiques, les citoyens et les maires ? Le monde change!
Quand l’administration va t’elle se remettre en question?
De nombreux mouvements de citoyens se créent partout et sur tous les sujets.
Vous pouvez garder votre position en défendant un vieux système qui s’écroule, mais à mon sens chaque lutte entamée contre les citoyens, produit l’effet inverse.
En Italie des policiers posent leurs casques pour rejoindre la foule.
Des hommes courageux se réveillent.
Je vous prierais donc, Monsieur l’inspecteur de l’éducation nationale de bien vouloir tenir compte de ces quelques remarques et par là même de respecter nos droits et notre liberté de citoyen car mon action ne nuit en rien à la société.
Je vous prie d’agréer, Monsieur l’inspecteur de l’Éducation Nationale, l’expression de mes sentiments les meilleurs.


Merci à ce parent d'avoir accepté que son courrier soit publié !
Si cela peut vous inspirer...
ENSEMBLE !

lundi 2 mars 2015

KIT DES PARENTS D'ELEVES

PARENTS D'ELEVES, PARENTS DELEGUES
QUELS DROITS, QUELLES POSSIBILITES ?


LE RÔLE ET LA PLACE DES PARENTS A L'ECOLE

Le rôle et la place des parents à l'École sont reconnus et leurs droits sont garantis par des dispositions réglementaires énoncées dans le Code de l'éducation. Les droits des parents à l'information sont garantis.
Le suivi de la scolarité par les parents implique que ceux-ci soient bien informés des résultats mais également du comportement scolaire de leurs enfants.
Sont mis en place :
des réunions chaque début d'année, pour les parents d'élèves nouvellement inscrits avec le directeur d'école et le chef d'établissement,
des rencontres parents-enseignants au moins deux fois par an. Dans les collèges et lycées, l'information sur l'orientation est organisée dans ce cadre,
une information régulière à destination des parents sur les résultats et le comportement scolaires de leurs enfants,
l'obligation de répondre aux demandes d'information et d'entrevues présentées par les parents,
un examen des conditions d'organisation du dialogue parents-école, notamment à l'occasion de la première réunion du conseil d'école et du conseil d'administration.

LE RÔLE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ELEVES EST RECONNU

L'importance du rôle des associations de parents d'élèves est reconnue. Les associations de parents d’élèves disposent du droit :
d'informer, de communiquer, de disposer de moyens matériels d'action (boîtes aux lettres, panneaux d'affichages, éventuellement locaux),
de diffuser des documents permettant de faire connaître leur action,
d'intervenir, pour les organisations représentées au conseil supérieur de l'éducation, au conseil académique et au conseil départemental de l'éducation nationale, dans toutes les écoles et tous les établissements d'enseignement publics.


L'EXERCICE DU MANDAT DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS EST FACILITE 

Les parents d'élèves sont pleinement associés à la vie de l'école et de l'établissement scolaire notamment en participant, par leurs représentants, aux conseils d'école et aux différentes instances des établissements scolaires.
Le décret permet aux représentants des parents d'élèves de mieux exercer leur mandat :
les heures de réunion des conseils d'école, d'administration et de classe sont fixées de manière à permettre la représentation des parents d'élèves,
les représentants des parents d'élèves doivent disposer des informations nécessaires à l'exercice de leur mandat,
ils ont le droit d'informer et de rendre compte des travaux des instances dans lesquelles ils siègent.



RÔLE DES INSTANCES PARTICIPATIVES D'UN ETABLISSEMENT SCOLAIRE PREMIER DEGRE

Les parents d'élèves élus au conseil d'école ou au conseil d'administration sont membres à part entière de ces instances participatives : ils ont voix délibérative;
Ils peuvent assurer un rôle de médiation, à la demande de tout parent d'élève, auprès des autres membres de la communauté éducative;
Le conseil d'école est constitué pour une année scolaire. Il se réunit au moins une fois par trimestre et obligatoirement dans les quinze jours suivant la proclamation des résultats aux élections de représentants de parents d'élèves;
Le nombre de représentants des parents d'élèves élus au conseil d'école est égal à celui des classes de l'école. Ils sont élus pour la durée de l'année scolaire.


LE CONSEIL D’ÉCOLE

adopte le projet d'école
vote le règlement intérieur de l'école
- donne son avis sur toutes les questions concernant le fonctionnement de l'école et sur toutes les questions qui intéressent la vie de l’école dont les activités périscolaires, la restauration scolaire, les actions pédagogiques et l'utilisation des moyens, hygiène scolaire, sécurité des enfants, intégration des enfants handicapés…
donne son accord sur l'organisation d'activités complémentaires.
établit le projet d'organisation de la semaine scolaire : Il peut proposer un projet d'organisation du temps scolaire dérogatoire, soit la semaine de quatre jours et demi.

Horaires des réunions
Les heures de réunion des conseils d'école, des conseils d'administration, des conseils de classe et des conseils de discipline sont fixées de manière à permettre la représentation des parents.
Exercice du mandat
Les représentants des parents d'élèves reçoivent les mêmes documents que les autres membres de l'instance concernée.
Comptes rendus des réunions
Tout représentant des parents d'élèves doit pouvoir rendre compte des travaux des instances dans lesquelles il siège.

Pour plus d'informations : Texte de loi - Elections de parents
Sites consultés : Education 1 - Education 2 - Eduscol
Outil pouvant être utile : Vade-Mecum

CONSTITUER UNE LISTE DE REPRESENTANTS DE PARENTS D'ELEVES

Peuvent déposer des listes de candidats :
les fédérations ou unions d'associations de parents d'élèves ;
les associations déclarées ou non de parents d'élèves ;
les parents d'élèves n'appartenant pas à une association de parents d'élèves.
Conformément à l'article D. 111-9 du code de l'éducation, le contenu des documents élaborés par les associations de parents d'élèves doit respecter le principe de laïcité et exclure toute propagande en faveur d'un parti politique ou d'une entreprise commerciale.

Sur les listes et les déclarations de candidatures figure :
soit la mention du nom de la fédération ;
soit la mention du nom de l'association de parents d'élèves qui présente la liste ;
soit le nom du premier candidat, dans le cas d'une liste présentée par des parents d'élèves non constitués en association.

Les listes peuvent comporter au plus un nombre de noms égal au double du nombre de sièges à pourvoir. Le nombre de noms porté sur chaque liste ne peut être inférieur à deux.

Lorsque la liste est présentée par une fédération ou une union de parents d'élèves existant au niveau national ou par une association locale de parents d'élèves, les candidats n'ont pas à mentionner leur appartenance à côté de leur nom.
Lorsqu'il s'agit d'une liste d'union, les candidats ont la possibilité de mentionner à côté de leur nom leur appartenance à une fédération ou union de parents d'élèves existant au niveau national, ou à une association de parents d'élèves .
Toutefois, les voix pour les listes d'union ne peuvent être prises en compte au bénéfice des fédérations, unions ou associations de parents d'élèves qui seraient représentées sur ces listes d'unions, pour déterminer la représentativité des représentants de parents d'élèves aux conseils départementaux de l'éducation nationale (CDEN) et au conseil académique de l'éducation nationale (CAEN) définie respectivement aux articles R. 235-3 et R. 234-3 du code de l'éducation.

Matériel de vote
Il est rappelé que les dépenses afférentes à l'organisation des élections des représentants des parents d'élèves (enveloppes et bulletins de vote) relèvent des dépenses de fonctionnement des écoles et des établissements du second degré.
La distribution des documents relatifs aux élections des représentants de parents d'élèves, des bulletins et des professions de foi doit s'effectuer dans des conditions de parfaite égalité de traitement entre toutes les listes, quel que soit le mode de distribution retenu.

Propagande électorale
Les candidats aux élections ont le droit de faire connaître à leurs électeurs leurs « programmes » en diffusant des documents de propagande électorale. Toutefois, les actes de propagande ne sont pas autorisés le jour du scrutin.
 Plus d'infos sur Education.gouv
Ou petit clin d'oeil au café des parents
"J'ai fait du rapprochement parents-école une priorité. 
Afin de connaître au mieux vos attentes et vos préoccupations, ce site vous est ouvert. 
Posez vos questions et faites nous part des débats que vous souhaiteriez ouvrir.” 
Najat Vallaud-Belkacem



- Faites part de votre suggestion,
- Posez votre question, 
- Participez à un café des parents.

POURQUOI FAUT-IL CREER UNE ASSOCIATION PUIS SE FAIRE FEDERER POUR ETRE REPRESENTATIF ?

Seules les associations de type 1901 , peuvent bénéficier des avantages qui leur ont été accordés par la CIRCULAIRE N°2001-078 DU 3-5-2001

Au niveau de l’école
Le rôle des associations de parents d'élèves est reconnu.
L'importance du rôle des associations de parents d'élèves est reconnue.
Les associations de parents d’élèves disposent du droit :
d'informer, de communiquer, de disposer de moyens matériels d'action (boîtes aux lettres, panneaux d'affichages, éventuellement locaux)
de diffuser des documents permettant de faire connaître leur action.
de la non reconnaissance 
des droits des parents délégués 
non constitués en association
Dans les différentes instances de l’éducation nationale
Les associations de parents d’élèves disposent du droit : d'intervenir, pour les organisations représentées au conseil supérieur de l'éducation, au conseil académique et au conseil départemental de l'éducation nationale, dans toutes les écoles et tous les établissements d'enseignement publics.
Au niveau national
Le conseil supérieur de l'éducation (C.S.E.)
Parmi les 95 membres du C.S.E. figurent douze représentants des parents. L’enseignement public possède neuf représentants proposés par les associations de parents. La représentativité est proportionnelle aux résultats des élections aux conseils d'administration et aux conseils d'école. Les trois représentants des parents d'élèves de l'enseignement privé sont choisis par le ministre de l'éducation nationale parmi les associations les plus représentatives.
Au niveau académique
Le conseil académique de l'éducation nationale (C.A.E.N.).
Ce conseil peut être consulté et émettre des vœux sur toute question relative à l'organisation et au fonctionnement du service public d'enseignement dans l'académie.
Parmi les 72 membres du C.A.E.N., nommés pour trois ans, huit représentent les parents d'élèves (sept au titre des établissements relevant du ministère de l’éducation nationale, un au titre des établissements relevant du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire).
La représentativité des associations de parents est assurée en fonction des voix obtenues aux élections aux instances représentatives des établissements scolaires de l'académie.
Au niveau départemental
Le conseil départemental de l'éducation nationale (C.D.E.N.).
Le C.D.E.N. a un rôle consultatif. Il est compétent pour tout ce qui se rapporte à la carte scolaire départementale du premier degré (écoles primaires et maternelles) et à la scolarisation des élèves dans les collèges.
Sept représentants des parents sont nommés pour trois ans par le préfet du département sur proposition des associations de parents d'élèves représentatives dans le département.


LES RÉSULTATS DES DERNIÈRES ELECTIONS DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS D’ÉLÈVES DU 1er DEGRÉ 

Répartition des sièges
  • FCPE : 14,17%
  • PEEP : 2,36 %
  • UNAAPE : 1,52 %
  • Associations locales non affiliées : 13,73 %
  • Listes parents non constituées en associations : 62,03 %
  • Listes d'union : 6,19 %




CONCLUSION !
Un groupe de parents non constitué en association ne bénéficie d’aucun des avantages accordés aux associations.
La FCPE avec 14% des sièges obtenus dans les conseils d’école est majoritaire dans toutes les instances représentatives, pendant que 82% de délégués n’ont aucun rôle représentatif. C’est curieux non ?
L’urgence est donc de constituer des listes de candidats ( au moins deux) appartenant tous à la même association( sinon ce n’est pas pris en compte pour le pourcentage des voix obtenues).Ces associations ( type 1901) peuvent être locales et donc bénéficier des avantages accordées aux autres associations mais il est important qu’elles se fédèrent sous la même dénomination afin de pouvoir peser dans les décisions prises à l’échelle nationale.


IL N'Y A PLUS QU'A EXISTER !!

MERCI pour la recette !