samedi 28 février 2015

Premier bilan de la réforme des rythmes scolaires

Les Départements tirent un premier bilan de la réforme des rythmes scolaires. Premier constat, cette réforme a créé un surcoût de 157 euros par élève.
Les Départements doivent faire face à une charge supplémentaire de 157 euros par élève en 2014, soit 80 millions d’euros depuis la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. 

Ce coût est lié au transport des enfants, compétences attribuées aux Conseils généraux. Un constat tiré de...

samedi 21 février 2015

Philippe Torreton tacle Najat Vallaud-Belkacem (NVB) sur la réforme des rythmes scolaires - #rythmesscolaires

Lors de l'émission "On n'est pas couché" du 21 février 2015, l'acteur Philippe Torreton aborde le sujet de la réforme des rythmes scolaires et tacle la ministre Najat Vallaud-Belkacem. 

En pleine promotion de son livre "Cher François - Lettres ouvertes à toi président", Philippe Torreton répond à Laurent Ruquier dans son émission "On n'est pas couché".


L'acteur, qui a soutenu Ségolène Royale en 2007, s'est engagé auprès de Bertrand Delanoë pour les élections municipales de 2008 à Paris, conteste néanmoins la politique de François Hollande et surtout les engagements non tenus qu'il a pris lors de son discours du Bourget.

Le présentateur trouve que certains passages de son livre sont assez "violents" à l'encontre du Président de la République. 

Philippe Torreton répond que même si certains passages peuvent être violent c'est avant tout de l'invective ! 
Il voudrait que l'on se lâche, que l'on se dise les choses, que l'on parle vraiment des enjeux, de ce qu'il se passe, et qu'on arrête de faire semblant de penser que parce qu'on a fait une loi, ça y est, le problème est réglé.

"Comme j'entendais encore il n'y a pas longtemps Najat Vallaud Belkacem dire que "la rentrée s'est formidablement bien passée et que l'aménagement des temps scolaires est une grande réussite"
Ca fait marrer des millions de parents d'élèves ce genre de phrases ! 
Parce que dans des coins ça se passe bien oui, mais dans la majorité des cas  on ne sait pas quoi faire avec les mômes"! 

Retrouvez l'intervention en VIDEO, à 30 min 30s : https://www.youtube.com/watch?v=CvQzqmQE7vA

Et encore l'acteur reste modéré quant à tous les effets négatifs de cette réforme ! 
Et si l'on considère que "ça ce passe bien" dans certains coins, il ne s'agit que du périscolaire ! 
Les gens sont contents des activités, des TAP ou NAP ! 
Mais 74% des enseignants estiment que la réforme a un impact négatif sur le temps scolaire ! 
Elle est défavorable aux apprentissages !
   
·         L’Insécurité augmente

vendredi 20 février 2015

ISOLA 2000 - Témoignage

TÉMOIGNAGE 
RYTHMES SCOLAIRES A ISOLA 2000


1. Il faudrait avoir les chiffres de l’absentéisme, cette année, par rapport aux années antérieures, par écoles, par Communes, par Académies et au niveau National.
En effet, pour exemple, sur l’école d’Isola 2000, les parents boycottent 1 mercredi sur 2 depuis presque le début de l’année (1 seul enfant à l’école ces jours là sur un effectif de 25 à l’année et 50 l’hiver. Ca ne semble pas perturber  l’éducation Nationale car rien ne se passe. 
Avec ces rythmes scolaires, 2 seuls choix sont possibles pour les parents :
- Voler a nos Enfants des heures d’enseignements auxquelles ils ont droit
ou
- Voler du bien-être au niveau de la santé et du partage en famille (point approfondi plus loin)


2. Il faudrait demander l’avis aux personnes concernées, des effets et conséquences de cette réforme, les Parents, les enseignants (sans pression), les personnels des écoles, les élus des communes.

En effet, cette réforme concerne les écoles maternelles et primaires qui sont éparpillées dans toute la France.  Beaucoup de « petites école » dans des « petites communes » ne disposent pas des moyens humains et matériels nécessaire pour faire remonter leur désapprobation.
« Diviser pour mieux régner » trouve là tout son sens.

3. Il n’y a aucune souplesse, aucune écoute , aucun dialogue, pour les écoles ou ça pose des problèmes très spécifiques :
Ainsi, ISOLA, Commune de Montagne, concernée par la LOI Montagne, avait des dérogations, depuis les années 80, du fait de ses spécificités, pour fonctionner sur des semaines scolaires de 4 jours. Ces dérogations ont été purement et simplement supprimées mais les contraintes de nos spécificités existent toujours :
     A 4h (A/R) des zones urbaines, les familles ont besoin du mercredi complet pour tous les besoins spécialisés dont elles ne disposent pas sur place, médecine principalement mais aussi activités sportives et de loisirs, etc…. Sans ces journées du mercredi  comment aller chez l’orthodontiste, l’orthophoniste, l’homéopathe, etc….
     Le secteur d’activité est principalement touristique avec des cycles de travail, dans les familles, répartis sur les 7 jours de la semaine. De nombreux parents travaillent les weeks end et ne disposent que du mercredi pour partager du temps et des activités avec les enfants.  Il a été proposé d’échanger le mercredi avec le samedi mais ça n’est que reporter le problème car certains Parents disposent eux du samedi. Il ne faut pas non plus oublier les Fratries. En effet les plus grands doivent être en internat dès le collège et ne retrouvent leur famille que les Weeks end ;
     Notre  Climat, car même si nous avons fait ce choix de vivre en Montagne, Les températures extrêmes, le terrain, font que les organismes des enfants sont plus sollicités. Les contraintes d’habillement sont aussi plus compliquées (pantalon et blouson pour la neige et le froid, bonnet, gans, bottes de neige, masque ou lunettes …) et les mettre dehors par moins 15 à 8h30 le matin, 5 jours de suite, est source de fatigue, surtout pour les plus petits. La coupure du mercredi est nécessaire pour eux.
Nos contraintes font que nous avons réellement des rythmes et organisations de vie particuliers qui nécessitent un rythme scolaire adapté. Les dérogations des années 80 étaient en place car elles étaient fondées. D’ailleurs la loi montagne tient compte pour les adultes, des contraintes particulières de ce milieu dans tous les secteurs professionnels et surtout de sécurité. Comment justifier de prendre en compte toutes ces particularités pour les adultes et non pour les Enfants.

4. A ISOLA également comme partout en France : il ressort de ces nouveaux rythmes scolaires  une source de fatigue et de stress pour les Enfants mais aussi pour les Parents. Nombreux sont les parents qui travaillent et qui ne peuvent pas récupérer les enfants avant le soir. Le temps scolaires diminué sur les 4 jours pleins est alors transformé en périscolaire bien souvent (c’est notre cas en tous cas sur ISOLA 2000) qui reste de la garderie bruyante et fatigante pour eux. Le mercredi matin n’est pas un échange mais une augmentation du temps de présence à l’école avec un réveil « forcé » de plus, un petit déjeuner « chronométré » de plus  en lieu et place d’une coupure pour récupérer ;

5. Au-delà de l’Education nationale (qui ne veut pas entendre parler des 2 points suivants),
les conséquences sociales de cette réforme :
De nombreuses associations, utilisaient ces mercredis pour faire pratiquer des activités culturelles et sportives aux Enfants défavorisés et/ou en difficultés (beaucoup venaient skier dans notre station). Aujourd’hui ça n’est plus possible et c’est une activité dont sont privés ces enfants.

Les conséquences économiques d’une commune :
Avant de nombreux bus montaient les mercredis pour skier, les associations ci-dessus mais aussi tous les clubs de ski du littoral qui drainaient une forte activité ces jours là, pour toute notre Commune, tant la station que le village. Cette population ne peut pas être reportée sur la seule après midi du mercredi  (durée du trajet) ni sur les samedis (jours d’affluence de la station). C’est donc une perte pour nos commerçants, les écoles de ski, etc…

Pour ma part, je trouve déplorable, qu’avec une opposition de 96% des familles et 100% des élus, sur notre Commune, aucune ouverture ne soit proposée par l’Education Nationale et le Gouvernement. L’application de cette réforme est anti démocratique (J’aurais bien envie de dire dictatoriale car ferme et sans possibilité d’aménagement). 


Petit Témoignage très personnel pour finir :
Notre fils a 5 ans et est en Grande section de Maternelle.
Son papa qui est Pisteur secouriste sur la station, travaille, pendant les 5 mois d’hiver, sans aucun week end, ni vacance, ni jour férié. Le mercredi  est son jour de repos et donc le seul jour où il peut partager du temps et des activités avec son fils. Ce jour là moi je travaille, car mes repos hebdomadaires sont les week ends. Le mercredi est donc leur jour à tous les deux ou ils peuvent faire la grasse matinée, prendre un petit déjeuner tranquille, puis aller faire un peu de ski car c’est une passion commune qui ne se pratique que l’hiver. NON, ça n’est pas un «caprice » des parents de « vouloir le mercredi pour skier » comme certains disent. Dans notre cas c’est le partage de temps et d’évolution d’un petit garçon avec son papa, la pratique d’une passion commune d’un Enfant avec son Papa, ça aussi ça fait partie de l'évolution et de la construction d'un enfant.

Par ailleurs, nous travaillons tous les deux et notre fils est à l’école de 8h30 à 18 h, avec la cantine au milieu, 4 jours par semaine. Ce sont de longues journées que l’on ne peut pas réduire. Le mercredi matin vient donc en supplément, ce qui représente beaucoup de fatigue pour un petit de 5 ans.

Parent délégué.


jeudi 19 février 2015

Gilets arc-en-ciel : APPEL !

Appel à la rescousse !


A l’instar de dame Najat , qui multiplie les appels citoyens;
A l’instar des maires qui recrutent les bénévoles pour suppléer au manque d’animateurs de TAP;

Je lance un appel à la rescousse


Nous venons de bosser pendant plusieurs mois à l’élaboration d’une association, qui a pour but de défendre l’école... les élèves, les profs, les parents, les atsem, les assistantes maternelles... tout ceux qui gravitent autour de l’école.

L’association est prête ….. mais...  car il y a un mais...
Toute la bonne volonté du monde ne pallie pas au manque de Forces vives
Lorsque les adhésions seront effectives, nous trouverons de l’aide
Mais en attendant, il y a des points cruciaux à gérer ; et nous sommes peu car nous avons travaillé dans la confidentialité.
Alors voilà, parmi vous, il y a surement  des gens avec des compétences en : compta, informatique, communication… Gestion d’une association , d’anciens trésoriers , d’anciens secrétaires…
La liste n’est pas exhaustive
Ou bien parmi vous, certains connaissent un tonton, un cousin, un parent, retraité ou qui dispose d’un peu de temps... Pas nécessairement au taquet sur les pages FB, mais qui peut communiquer par mail et aider
Et surtout :  

Qui serait prêt à s’engager pour un temps à nos côtés

Afin que nous puissions lancer cette association dans les conditions optimales de fonctionnement.

Il s’agit là d’une invitation à nous rejoindre,

avant la publication de l’association,

Afin d’éviter de faire des erreurs... Nous n’avons pas le don d’ubiquité, et nous risquons de bâcler
L’enjeu est trop important pour prendre ce risque. 

                                    Merci de comprendre cette démarche, elle est faite  dans l’intérêt des enfants

Marie Noelle
gilets.jaunes62@outlook.fr


La réforme des rythmes scolaires a coûté aux conseils généraux 80 millions d'euros

La réforme des rythmes scolaires a engendré pour les conseils généraux un surcoût d'environ 157 euros par élève en 2014, soit environ 80 millions d'euros, lié au transport des enfants, selon une étude publiée jeudi.
Cette étude du Groupement des autorités responsables de transport (Gart) et de l'Association nationale pour les transports éducatifs de l'enseignement public (Anateep) "met en évidence que la mise en ?uvre de la réforme des rythmes scolaires pour l'année 2014 a engendré un surcoût ?non compensé? de l'ordre de 80 millions d'euros pour les conseils généraux, soit 157 euros supplémentaires par élève et par an".

Le Gart et l'Anateep précisent, dans un communiqué de presse, que "cette charge financière vient s'ajouter au coût annuel habituel du transport scolaire estimé à 1.000 euros par élève".
Selon cette étude, "les départements ont dû faire face à une série de difficultés, au premier rang desquelles la question des enchevêtrements des temps scolaires et périscolaires. En effet, transporter un élève à l'issue des activités périscolaires, engage un transfert de responsabilités au niveau des conseils généraux, qui n'ont pas légalement compétence sur les activités périscolaires".
"Néanmoins, pour faire face aux délais réduits prévus par ...

dimanche 15 février 2015

Temps scolaire et autres temps éducatifs, une possible synergie

L’École supérieure du professorat et de l’éducation organisait un colloque à la Bourse du travail de la Seyne sur le thème des rythmes scolaires.

L’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE, ex-IUFM) organisait un colloque mercredi à la Bourse du travail à La Seyne, ouvrant une réflexion autour de la mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires.
Les travaux conduits tout au long de cette journée avec les étudiants, enseignants et associations visaient à comprendre les articulations possibles entre les apprentissages des élèves dans les classes et les activités péri-éducatives.
« Ce colloque est l’une des étapes d’un travail de recherche effectué au sein de l’ESPE, site de La Seyne, et notamment de travaux commencés par des enseignants avec leurs étudiants en master 1 et poursuivis en master 2 », explique Christine Faller, enseignante à l’ESPE La Seyne.

Les objectifs de cette rencontre sont donc de réfléchir à une « synergie » entre le temps scolaire et les autres temps éducatifs « mais également plus particulièrement sur les activités menées par les enseignants sur le temps scolaire avec des partenaires de l’école comme les musées, les associations, des institutions de la République… »
Des enseignants chercheurs ont ainsi présenté ...

jeudi 12 février 2015

LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES ET LA MINISTRE


Cette réforme des rythmes scolaires aura vu se succéder jusqu’à 3 ministres différents tellement elle aura été sujette à polémique !

La dernière en date, Mme Najat Vallaud-Belkacem, a été nommée juste avant la rentrée des classes le 26 août 2014.

Même si son prédécesseur, Benoit Hamon, avait déjà tout préparé avant son arrivée au ministère, c’est cette « reine de la com’ » qui a eu la lourde tache de faire face aux mécontentements inhérents à cette réforme.

Et des mécontents il y en a ! 
Car cette réforme ne va pas dans l’intérêt de l’enfant, non seulement dans sa mise en place mais aussi dans son fondement !

·         L’ancienne ministre du Droit des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, qui se voulait la « ministre de l’Egalité » devrait savoir que diminuer le temps scolaire des enfants sur la journée, au profit d’activités l’après-midi, défavorise le travail des femmes.

·         Cette organisation favorise les inégalités des chances de réussiteCette réforme ne fait qu'augmenter les inégalités déjà existantes au lieu de les réduire ! 
Les enfants "privilégiés" (locaux, personnels, matériels disponibles...) le sont encore plus, les autres restent délaissés... cette réforme creuse les écarts !

C'est encore plus flagrant avec les enfants en situation de handicap qui nécessitent une Aide de Vie Scolaire (AVS) !

Creuser les inégalités et défavoriser le travail des femmes, ce sont deux des raisons qui font que l’Allemagne remet en cause cette organisation (cours le matin / activités l’après-midi) qui était généralisée là-bas.


·         Les temps périscolaires supplémentaires, qui découlent de la réorganisation des temps scolaires, coûtent chers et sont difficiles à organiser.

Même à Lyon, où la nouvelle ministre pouvait se vanter qu’elle soit, avant la réforme des rythmes scolaires, « une collectivité proactive sur la question des temps périscolaires », alors qu'aujourd'hui, avec cette réforme, les activités deviennent payantes à Lyonajoutant des charges aux parents  et oubliant au passage le principe d’égalité d’accès si cher à Madame la ministre...

Sachant qu’un de ses mentors, Ségolène Royal, exprimait clairement que cette réforme des rythmes scolaires était mal menée et qu’il aurait mieux valu la tester avant de l’imposer à tous de la sorte,

Sachant que le bilan de l’année 2013-2014 dans les 4000 communes où la réforme a été appliquée est majoritairement négatif (surtout en termes de réussite scolaire),

Sachant que le Premier Ministre, Manuel Vals exprimait clairement que «Ce qui marche doit être maintenu, ce qui ne marche pas doit être réétudié ou abandonné»,

Pourquoi ne pas faire marche arrière vis-à-vis de cette réforme, ou, tout au moins, laisser un moratoire ou le libre-choix, comme certains maires l’ont demandé ?

(Rappelons au passage qu’en 2008,  X. Darcos, lui, avait laissé le libre choix aux maires d’appliquer la « semaine de 4 jours » ou pas)

Aujourd’hui encore, il n’est pas trop tard pour changer de cap et faire preuve d’écoute et de clairvoyance.

Mais l’action de la ministre vis-à-vis de cette réforme a été tout autre…

D’ailleurs certains membres du ministère l’affirment : « elle n’est là que pour faire de la comm’, […] elle ne fera rien » alors que l’Education en France aurait tant besoin…


Un cadre de gauche la trouvent même « dangereuse pour l’école »

mercredi 11 février 2015

RYTHMES SCOLAIRES : UNE REFORME, DES BOYCOTTS, LA LIBERTE D'EXPRESSION

Depuis la rentrée de septembre, de nombreux parents ont décidé de mettre en place des actions de boycott de l’école en signe de protestation à cette réforme des rythmes scolaires.

Les actions ont eu lieu tous les mercredis (ou samedis selon les localités) de septembre puis se poursuivent encore les 1ers mercredis de chaque mois comme par exemple le 3 décembre dernier au Havre, à Caudry ou à Strasbourg.



Au milieu des pétitions, barrages filtrants, manifestations et boycotts du mercredi une autre forme de contestation est apparue : le refus du règlement intérieur des écoles.
En effet, une partie du Règlement Intérieur porte sur la scolarisation sur 4 jours et demi. En absence de vote positif du nouveau règlement, c’est l’ancien règlement intérieur qui fait foi, à savoir avec une scolarisation sur 4 jours !

Le Code de l’Education (art. R411-5, art.D411-2, art D411-6) nous rappelle que le DASEN propose en début d’année scolaire un règlement intérieur type pour les écoles maternelles et élémentaires. Ce dernier est soumis au vote lors du conseil d’école, car c’est le conseil d’école qui établit le règlement définitif.

Le règlement intérieur doit respecter les textes législatifs nationaux… mais seul le vote de ce règlement permet l’application officielle des textes dans l’école !

Aussi, en votant contre l’application du règlement type proposé par le DASEN, avec 4,5 jours, les parents, enseignants et élus affirment officiellement leur opposition à la réforme des rythmes scolaires.

Plusieurs conseil d’écoles ont d’ores et déjà fait ce vote d’opposition, comme à Verrières, Isola 2000, Isola Village, Nice (06), Blainville (50), Janvry (91) ou St Priest (69), malgré les pressions subies et le manque d’informations quant à ce point juridique.


Mais face à cette opposition légitime, le gouvernement n’a cessé de menacer et réprimander, tout en martelant dans les médias que « tout va bien »…

Pourquoi mettre autant de pressions aux maires, aux personnels enseignants et aux parents qui s’opposent à cette réforme si celle-ci est tellement bien accueillie et bonne pour les enfants ?

En effet, on ne dénombre plus : 
·         les menaces et rappels à la « loi » faits aux maires,
·         l’incitation à la délation auprès des directeurs d’école,
·         Les menaces sur les enseignants,
·         les réprimandes s’ils se montrent opposés à cette réforme,
·         jusqu’à l’envoi de gendarmes dans les écoles 
·         et les menaces d’amendes (même de peine de prison) pour les parents qui boycottent le mercredi matin (alors que la loi prévoyait la « possibilité » de 4 demi-journées d’absence non-justifiées par mois).

En effet, force a été de constater que cette réforme, rejetée par la majorité des acteurs de l'Education, a entraîné un taux d'absentéisme important lors de la demi-journée supplémentaire (boycott du mercredi ou du samedi).

Ainsi, cette dernière loi donnant la possibilité de 4 demi-journées d'absences non justifiées par mois a été modifiée dans le Bulletin Officiel du 1er janvier 2015 "Obligation scolaire, Circulaire interministérielle relative à la prévention de l'absentéisme scolaire - circulaire n° 2014-159 du 24-12-2014".

Les parents ne mettant pas leur enfant à l'école "sans motif légitime ni excuses valables au moins quatre demi-journées complètes dans une période d'un mois" se voient alors menacés de sanctions pénales !

Ce système de répression entraîne ainsi une vigilance supplémentaire : les parents refusant, pour le bien de leur enfant, la présence de ce dernier lors de la cinquième demi-journée d'école, sont dans l'obligation de fournir un justificatif valable ! (les seuls motifs légitimes d'absences sont : la maladie de l'enfant ou d'un de ses proches s'il est potentiellement contagieux, une réunion solennelle de famille, un empêchement causé par une difficulté accidentelle dans les transports, l'absence temporaire des parents lorsque l'enfant les suit. Quel que soit le motif l'absence doit être signalée auprès de l'administration de l'établissement scolaire. A noter qu'un certificat médical ne peut être exigé que pour certaines maladies contagieuses). 


Si l’on ajoute en plus la surveillance internet instaurée par le gouvernement le 24 décembre 2014, l’on peut aisément s’inquiéter pour la liberté et le principe républicain en France…

Avec les attentats du 7 janvier 2015 à Charlie Hebdo, la question de la liberté d’expression est revenue sur le devant de la scène de façon dramatique.

Nombreux sont les politiciens qui ont suivi l’élan national pour dénoncer l’obscurantisme et (ré)affirmer cette valeur si chère à la France, l’impertinence, l’irrévérence, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, le fondement de toute démocratie en disant simplement : JE SUIS CHARLIE.

Une fois l’émotion passée, espérons que les actions suivront et que cesseront les faits autoritaristes rencontrés depuis des mois face à cette réforme non votée, imposée, contre l’avis du peuple.

Car face aux événements choquants qui ont coutés la vie à 17 personnes, l’Education a un grand rôle à jouer
N’oublions pas que les terroristes qui ont sévi sont nés et ont grandi en France, bloquer les frontière ne changera peut être pas grand chose si l’Education Nationale, les parents et chaque membre de notre société ne faisons quelque chose.

La réforme des rythmes scolaires ne va pas dans le bon sens et empêche d’autres grandes mesures urgentes d’être prises.


mardi 10 février 2015

Rythmes scolaires : 74% des enseignants jugent leur impact négatif

Plus de la moitié des enseignants interrogés déclarent être insatisfaits et ils sont encore plus nombreux à juger que ces rythmes desservent les élèves, selon une enquête réalisé auprès des adhérents du SNUipp et la FSU. 

Deux ans après sa promulgation, le décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes scolaires peine à convaincre. La réforme a beau être soutenue par trois ministres de l'Education nationale, les enseignants font un bilan négatif de l'ajout d'une cinquième matinée de classe, en se fondant sur leur brève expérience depuis septembre 2014. 




Une enquête auprès des adhérents du SNUipp-FSU, syndicat très majoritaire à l'école primaire. Ainsi "74% estiment que les difficultés liées au temps périscolaire impactent négativement le temps scolaire en terme de fonctionnement de l'école mais aussi d'attention et de fatigue des élèves". La plupart (82%) sont des enseignants en maternelle. 
Une enquête saignante quand on se souvient que...

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/rythmes-scolaires-74-des-enseignants-jugent-leur-impact-negatif_1649949.html#iA46KxOkwPv1TKlc.99

Les « sacrifiés » des rythmes scolaires n'en peuvent plus

LA COLÈRE MONTE CHEZ LES ANIMATEURS ET LES PERSONNELS ENCADRANT LES ÉCOLIERS. ILS DÉNONCENT UNE SURCHARGE DE TRAVAIL DEPUIS LA MISE EN PLACE DE LA RÉFORME.


Fatigue, Stress sentiment accru de précarité... La réforme des rythmes scolaires, généralisée depuis la dernière rentrée dans toutes les écoles deFrance, impacte fortement les conditions de travail des animateurs et des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem).


Dans plusieurs villes du département (Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Le Kremlin-Bicêtre...), de plus en plus de professionnels font remonter leur mal-être et envisagent des actions, comme des grèves administratives au niveau des cantines ou des fermetures de centres de loisirs, pour se faire entendre.

« A Cachan, il y a un basculement progressif de la responsabilité vers les directeurs des centres de loisirs, indique Aurélien Thissier, directeur d'un centre de loisirs pour les maternelles à Cachan. Trois d'entre nous se ...

dimanche 8 février 2015

APPEL A TEMOINS - DEFENSEUR DES DROITS

URGENT

BESOIN DE VOUS !

Le Collectif Citoyen Handicap a obtenu un rendez-vous le 3 Mars Prochain avec Mr Toubon, Défenseur des Droits.
Ils aborderont plusieurs sujets sur lesquels le Collectif Citoyen Handicap travaille et demanderont à Mr Toubon d'agir.
Ils relanceront les dossiers en cours et alerteront Mr Toubon sur la nécessité d'agir rapidement sur la situation catastrophique du Handicap en France.
Nous avons besoin de vos Témoignages, de votre participation active. 
Vous pouvez nous envoyer ceci directement via Facebook, via le Formulaire contact de notre site internet dont je vous rappelle l'adresse : http://www.collectifcitoyenhandicap.com/contact.php

VOUS POUVEZ AUSSI TÉMOIGNER DIRECTEMENT PAR MAIL : cefabre83@gmail.com.

APPEL A TÉMOINS CONCERNANT 

- La scolarisation des enfants Handicapés;
- Le manque de place en structures spécialisées;
- Les relations et décisions avec la MDPH;
- LES RYTHMES SCOLAIRES (conséquences désastreuses...)
- L'accessibilité;
- L'Allocation Rentrée Scolaire 
Merci d'avance !
Ensemble, tout est possible !