dimanche 5 octobre 2014

Tout était écrit ! OCDE - cahier 13

Cahiers de politique économique de l’ OCDE 
(cahier n°13 : la faisabilité politique de l'ajustement)


C'est quoi l'OCDE ?

L'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) est un organisme international qui observe les échanges commerciaux entre pays depuis 1961. 
Il est le principal rassembleur de statistiques sur les pays développés.
L'OCDE (souvent présentée comme un "club des pays riches") comprend actuellement 34 pays membres dont la FRANCE.
Elle a pour mission d'aider un gouvernement à améliorer le bien-être économique et social du pays, en publiant, sous forme de rapports, des recommandations sur la gouvernance.



Le cahier 13 - la faisabilité politique de l'ajustement

Instituée dès l’après-guerre (en 1948) et d’abord restreinte aux pays européens, la coopération
économique avait pour fonction la reconstruction des pays dévastés .
Les gouvernements, conscients de l’interdépendance de leurs économies respectives ont mis en place cette « organisation » qui :
- identifie les problèmes 
- les analyse 
- propose des lignes de conduite pour les résoudre.

Le succès qu’elle a rencontré a amené les autres pays, les USA et le canada en premier lieu , à la
rejoindre. 
L’OCDE est née le 30 septembre 1961, et depuis ne cesse de grandir : 40 pays, représentant 80% des échanges et investissements mondiaux travaillent de concert en son sein.

Le travail de l’OCDE est « global », son but est une croissance durable MONDIALE.

Il ne s’agit pas de promouvoir un gouvernement plus qu’un autre, mais de construire une économie forte, de tendre vers l’amélioration du bien être économique et social partout dans le monde.

Les Cahiers de politique économique sont une présentation succincte des différents travaux effectués, ils sont destinés, entre autre, aux responsables politiques.

Le principal défit actuel est la résolution de la crise économique, identifiée dans les années 80, plus particulièrement pour les pays tels que la France, dits pays riches , il s’agit de réduire l’endettement ; la solution est nommée l’Ajustement.

En clair il s’agit d’ajuster les dépenses et les recettes, il est noté que : " les politiques de stabilisation économique et d’ajustement peuvent provoquer des troubles sociaux, voire mettre en péril la stabilité d’un pays ". 

Le cahier n°13 traite donc de la faisabilité politique de l’ajustement.
En analysant les troubles rencontrés par le passé par un certain nombre de pays en voie de développement, l’OCDE propose une ligne de conduite pour les gouvernements.

L’enjeu étant tant économique que politique, on trouve dans ce cahier un « mode de gestion » des
groupes sociaux (nous). On voit qu’il est finalement politiquement moins risqué d’attendre que la crise soit trop grave pour pouvoir se soustraire à sa résolution, le FMI imposant des mesures drastiques auxquelles il n’est pas possible d’échapper. 
Différentes stratégies sont proposées, par exemple, le fait qu’une mesure impopulaire, qui va générer le mécontentement d’un groupe, doit être contrebalancée par une mesure en faveur d’un autre groupe, ce qui permettra de gagner son soutien. Il est souhaitable en effet de susciter une coalition d’intérêts, en contrepoids à l’opposition …

Les mesures considérées comme « peu dangereuses » pour réduire le déficit budgétaire consistent à diminuer les investissements publics et les dépenses de fonctionnement, en veillant bien à ne pas
diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse, et l’exemple est donné, de l’école, à laquelle il est possible de réduire les crédits de fonctionnement. L’intérêt de l’école est qu’elle ne touche à aucune catégorie socio professionnelle en particulier, ou a toutes en général, la réaction "corporatiste" est ainsi évitée.

" L’intérêt de ces mesures ne signifie pas qu’elles sont les plus rationnelles ou les plus justes.
Mais le classement des mesures de stabilisation, en fonction du risque politique, ne relève ni de l’efficacité ni de la justice ; il résulte du rapport de force entre les groupes d’intérêt touchés par l’ajustement et un gouvernement en position de faiblesse…C’est pour dissiper toute ambiguïté et ne pas laisser penser que ce classement politique a valeur d’approbation que nous avons rappelé ce qu’un gouvernement devrait faire s’il se souciait de justice, le seul critère de classement que l’on puisse approuver."

En conclusion, l’OCDE a prouvé son efficacité, et le travail effectué est extrêmement poussé.
Son but semble effectivement être une amélioration générale des conditions de vie sur la planète,
pourtant, il semble que « certains » gouvernements dénaturent ce travail, l’utilisent uniquement
dans le but de rester en place . 
C'est bel et bien à cela que la France assiste  ! 


Merci à Marie-Noelle !


Cahier 13 - OCDE : la faisabilité politique de l'ajustement

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