Cahiers de politique économique de l’ OCDE
(cahier n°13 : la faisabilité politique de l'ajustement)
C'est quoi l'OCDE ?
L'OCDE (Organisation de Coopération
et de Développement Economiques) est un organisme international qui
observe les échanges commerciaux entre pays depuis 1961.
Il est le principal rassembleur de
statistiques sur les pays développés.
L'OCDE (souvent présentée comme un
"club des pays riches") comprend actuellement 34 pays membres dont la
FRANCE.
Elle a pour mission d'aider un
gouvernement à améliorer le bien-être économique
et social du pays, en publiant, sous forme de rapports, des recommandations sur
la gouvernance.
Le cahier 13 - la faisabilité politique de l'ajustement
Instituée dès l’après-guerre (en 1948) et d’abord
restreinte aux pays européens, la coopération
économique avait pour fonction la reconstruction des pays
dévastés .
Les gouvernements, conscients de l’interdépendance de leurs économies respectives ont mis
en place cette « organisation » qui :
- identifie les problèmes
- les analyse
- propose des lignes
de conduite pour les résoudre.
Le succès qu’elle a rencontré a amené les autres pays, les
USA et le canada en premier lieu , à la
rejoindre.
L’OCDE est née le 30 septembre 1961, et depuis ne
cesse de grandir : 40 pays, représentant 80% des échanges et investissements mondiaux
travaillent de concert en son sein.
Le travail de l’OCDE est « global », son but est une
croissance durable MONDIALE.
Il ne s’agit pas de promouvoir un gouvernement plus qu’un autre, mais de
construire une économie forte, de tendre vers l’amélioration du bien être économique et social
partout dans le monde.
Les Cahiers de politique économique sont une présentation
succincte des différents travaux effectués, ils sont destinés, entre autre, aux responsables
politiques.
Le principal défit actuel est la résolution de la crise
économique, identifiée dans les années 80, plus particulièrement pour les pays tels que la France, dits
pays riches , il s’agit de réduire l’endettement ; la solution est nommée l’Ajustement.
En clair il s’agit d’ajuster les dépenses et les recettes,
il est noté que : " les politiques de stabilisation économique et d’ajustement peuvent provoquer
des troubles sociaux, voire mettre en péril la stabilité d’un pays ".
Le cahier n°13 traite donc
de la faisabilité politique de l’ajustement.
En analysant les troubles rencontrés par le passé par un
certain nombre de pays en voie de développement, l’OCDE propose une ligne de conduite pour
les gouvernements.
L’enjeu étant tant économique que politique, on trouve dans
ce cahier un « mode de gestion » des
groupes sociaux (nous). On voit qu’il est finalement politiquement
moins risqué d’attendre que la crise soit trop grave pour pouvoir se soustraire à sa résolution, le
FMI imposant des mesures drastiques auxquelles il n’est pas possible d’échapper.
Différentes
stratégies sont proposées, par exemple, le fait qu’une mesure impopulaire, qui
va générer le mécontentement d’un groupe, doit être contrebalancée par une mesure en faveur
d’un autre groupe, ce qui permettra de gagner son soutien. Il est souhaitable en effet de susciter
une coalition d’intérêts, en contrepoids à l’opposition …
Les mesures considérées comme « peu dangereuses » pour
réduire le déficit budgétaire consistent à diminuer les investissements publics et les dépenses de
fonctionnement, en veillant bien à ne pas
diminuer la quantité de service, quitte à ce que
la qualité baisse, et l’exemple est donné, de l’école, à laquelle il est possible de réduire les crédits
de fonctionnement. L’intérêt de l’école est qu’elle ne touche à aucune
catégorie socio professionnelle en particulier, ou a toutes en général, la réaction "corporatiste" est ainsi évitée.
" L’intérêt de ces mesures ne signifie pas
qu’elles sont les plus rationnelles ou les plus justes.
Mais le classement des mesures de stabilisation,
en fonction du risque politique, ne relève ni de l’efficacité ni de la justice ; il résulte du
rapport de force entre les groupes d’intérêt touchés par l’ajustement et un gouvernement en position de
faiblesse…C’est pour dissiper toute ambiguïté et ne pas laisser penser que ce classement
politique a valeur d’approbation que nous avons rappelé ce qu’un gouvernement devrait faire s’il se
souciait de justice, le seul critère de classement que l’on puisse approuver."
En conclusion, l’OCDE a prouvé son efficacité, et le
travail effectué est extrêmement poussé.
Son but semble effectivement être une amélioration générale
des conditions de vie sur la planète,
pourtant, il semble que « certains » gouvernements
dénaturent ce travail, l’utilisent uniquement
dans le but de rester en place . C'est bel et bien à cela que la France assiste !
Merci à Marie-Noelle !
Cahier 13 - OCDE : la faisabilité politique de l'ajustement
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire