jeudi 11 septembre 2014

Rythmes scolaires: les gilets jaunes ne désarment pas à Carnoules

Même si la situation est rentrée dans l’ordre dans la plupart des municipalités frondeuses, un groupe d’irréductibles se mobilisait hier à Carnoules pour un second mercredi « classe vide »
La manifestation nationale de ce week-end n'a pas produit l'effet de masse escompté, mais une bonne quinzaine de parents sont bel et bien là en ce « second mercredi matin de rentrée » à exprimer leur mécontentement devant les grilles du portail de l'école de Carnoules qui compte 360 élèves.

Ce petit village de 3 360 âmes est l'un des derniers du Var, sous l'impulsion de son maire Christian David, à faire de la résistance contre la réforme des rythmes scolaires. À ses côtés, la première adjointe Sandra Bellazini n'a pas hésité à revêtir le gilet jaune fluo, symbole apolitique d'une rébellion contre un décret qu'elle veut voir balayé.
50 % des maternelles à la maison
« Ce matin la moitié des effectifs de maternelle est restée à la maison et 25 % de l'école élémentaire. C'est moins que la semaine passée mais nous voulons plus que jamais nous faire entendre », insiste l'élue également maman d'une petite fille en CM2.
Dans son sillage, la parole revendicatrice d'autres jeunes mères de famille et d'un papa fuse. « Je m'étais organisé pour avoir le mercredi et là je me retrouve avec aucune journée complète avec mes enfants. Les mettre dans le privé à un coût que je ne peux me permettre », se désole Stéphane, commerçant. Idem pour Samira, employée de maison de retraite, qui n'a scolarisé aucun de ses trois enfants ce jour-là.
Enfants perdus
« Pour ceux qui présentent un handicap, le mercredi était le seul jour de semaine libre pour honorer les rendez-vous dédiés aux soins... Tout devient très compliqué », renchérit Karine. « Les enfants sont

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