mardi 23 décembre 2014

BOYCOTT : Bilan - Témoignez !

"Rythmes Scolaires"

Vous et le Boycott de la demi-journée supplémentaire d'école


Depuis la généralisation à tout le territoire de la réforme Peillon, de nombreuses protestations ont eu lieu sous forme de boycott de la 1/2 journée supplémentaire d'école

Des taux d'absentéisme fleurissent alors de toute la France, notamment concernant le 1er mercredi du mois.

Afin de mesurer au plus juste la réussite de ces actions, n'hésitez pas à retranscrire ces chiffres en témoignant !

Pour témoigner : CLIQUEZ ICI !

En vous remerciant !
Ensemble, tout est possible.
Céline Fabre
Collectif Les Gilets Jaunes
cefabre83@gmail.com

Suivez les actions Gilets jaunes sur : www.giletsjaunes.org

samedi 13 décembre 2014

URGENT - Besoin de vous - conseil d Etat !

BESOIN DE VOUS


Le Conseil d'Etat est la juridiction la plus élevée dans l'ordre administratif français.
Il a le pouvoir d'étudier, valider, abroger des décrets.
Christian Schoettl (maire de Janvry) et Pierre Morel à l'Huissier (député de Lozère) avaient déposé un recours au conseil d'Etat pour faire abroger les décret Peillon/Hamon mettant en application la réforme des rythmes scolaires.
Un an après, ce mercredi 10 décembre, le Conseil d'Etat a étudié le dossier.
Dans 3 semaines, ils rendront leur verdict.
Le conseil d état affirme que :
(1) La réforme ne coûte rien aux communes car les TAP sont facultatifs
(2) La réforme n'est en rien discriminatoire pour les enfants handicapés
- La mairie de Marseille (1ere adjointe que j ai eue ce matin) va contacter Mr Schoettl...
- Le Collectif Citoyen Handicap sait que les enfants différents sont exclus.

Avec le CCH nous avons besoin de vous !
Nous montons un dossier :
- Témoignages de TAP "obligatoires" (par la force des choses) !
- Lettres de menaces !
- Coût pour les mairies !
- Témoignages d'enfants "différents" laissés de côté !

Envoyez vos documents, témoignages à cefabre83@gmail.com

Nous vous remercions fort d'avance !
ENSEMBLE !

samedi 6 décembre 2014

KIT du BOYCOTTEUR !

LE "KIT BOYCOTT" DES GILETS JAUNES

Beaucoup en entendent parler mais certains ne savent pas vraiment en quoi cela consiste ! C'est très simple...
La réforme des rythmes scolaires, appliquée dans 4000 communes l'année dernière malgré un rejet majoritaire aux CSE et CTM (conseils dans lesquels on consulte les représentants de parents, d'enseignants...) s'est généralisée à toutes les communes de France pour l'année 2014-2015.

La grande majorité des parents, des enseignants, des agents territoriaux et autres acteurs de l'Education est contre.
Le "Boycott" permet alors aux parents de montrer leur désaccord.

Depuis la rentrée 2014, le Collectif des Gilets Jaunes appelle les parents à "boycotter" l'école un mercredi (ou samedi) par mois.
Ainsi, les parents qui le peuvent ne mettent pas leur enfant à l'école ce jour là.
Un bulletin d'absence leur est proposé, à fournir à l'école pour prévenir de l'absence et si possible au président de la République.
Les parents qui ne sont pas en mesure de le faire (parce qu'ils travaillent ou pour de multiples autres raisons) ont aussi la possibilité de dire NON ce jour-là : il leur suffit de cocher la case "Mon enfant sera présent mais..." et d'envoyer ce mot au président également. (envoi gratuit)

Il est impératif avant chaque boycott, d'informer les parents d'élèves ! Plusieurs moyens le permettent : afficher le tract au panneau d'affichage, distribuer le tract devant l'école, passer par les cahiers des élèves (uniquement en tant que parent délégué) avec accord du directeur.

Nous vous donnons ainsi rendez-vous pour chaque date nationale !
                                                                                                            


DATES NATIONALES DES BOYCOTTS 2015
Janvier : mercredi 14 (ou samedi 17)
Février : mercredi 04 (ou samedi 07)
Mars : mercredi 11 (ou samedi 14)
Avril : mercredi 01 (ou samedi 04)
Mai : mercredi 13 (ou samedi 16)
Juin : mercredi 03 (ou samedi 06)
Si toujours pas d abrogation, Juillet : mercredi 01 (ou samedi 04) !
                                                                                                            


BILAN DU BOYCOTT
Témoignez des résultats du Boycott dans votre école, commune : CLIQUEZ ICI
                                                                                                            

BULLETIN D'ABSENCE
                                                                                                            

LES TRACTS !

MOIS DE JUIN




DATES NATIONALES - MERCREDIS et SAMEDIS



DATES NATIONALES - MERCREDIS

DATES NATIONALES - SAMEDIS

Merci à tous !
Ensemble, tout est possible !

jeudi 4 décembre 2014

OPERATION FIL JAUNE - Action photos !

OPÉRATION FIL JAUNE 

CONTRE LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES


La réforme des rythmes scolaires est mise en place dans toutes les communes de France.
Une des conséquences les plus importantes 
reste la grande fatigue des enfants !
Seule la ministre affirme que TOUT va bien !
Prouvons-lui le contraire par une action très simple !

Enfants épuisés - ACTION !

Prenez une photo de votre enfant "endormi" à tout moment de la journée, moments durant lesquels il ne s'endormait pas avant l'application de la réforme des rythmes scolaires !

Pour ceux qui ont Facebook
Faites nous parvenir votre photo (pour ceux qui le souhaitent le visage pourra être flouté) !
- Envoyez-la en message privé à Audrey Rabelle (que vous retrouverez sur ce groupe) en lui indiquant votre nom, prénom et accord pour affichage.
- Publiez-la directement dans l’événement Facebook en indiquant votre nom, prénom et accord pour affichage.

Pour ceux qui n'ont pas Facebook
Vous pouvez envoyer la photo de votre enfant par mail : filjaune@bbox.fr
ou à l'adresse postale : Audrey Rabelle - 103 rue de Crécy - 02800 DANIZY

Nous nous occupons de l'impression !

Le jeudi 12 février 2015, les photos seront suspendues à un fil jaune sur des mètres et des mètres (tout dépendra de vous) en présence de la presse et un souvenir sera envoyé à Madame la Ministre de l'Education Nationale !

Merci à tous pour votre participation !
Ensemble, tout est possible !
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Rythmes scolaires: un enseignant sur deux en grève jeudi

Trois semaines après leur précédente grève, les enseignants seront de nouveau dans la rue demain jeudi 5 décembre. Deux rendez-vous revendicatifs dictés par les mêmes motifs : les rythmes scolaires. Une réforme qui décidément ne passe pas auprès du monde enseignant.
L'intersyndicale* continue donc à demander une remise à plat du décret et une réelle discussion autour des moyens donnés par l'État aux collectivités locales pour faire fonctionner le périscolaire. « L'inquiétude des personnels travaillant avec les enseignants (animateurs, agents territoriaux…) est très importante », insiste Pierre Minerva (CGT Services publics) au nom de l'intersyndicale. « Le ministère doit nous entendre ».

Bricolage
Faire reculer Vincent Peillon ? Julien Giusiano, secrétaire général du SNUipp, y croit. « Je ne vois pas comment le ministre pourrait faire autrement. Personne ne veut de cette réforme, ni les élus, ni les enseignants, ni les parents. Le ministère a réussi le tour de force de mettre tout le monde contre lui »résume-t-il.
Et le responsable syndical de répéter pour la énième fois que non, les enseignants ne sont pas « des conservateurs opposés à tout », mais qu'ils veulent « une vraie mutation de l'école » et non pas « une réforme effectuée par le petit bout de la lorgnette ». Oui, « il y a un vrai souci dans les rythmes scolaires, mais la façon dont on...

Témoignage d'un professeur indépendant !

La réforme qui nous démange...

Eric, professeur indépendant 
de guitare et de basse témoigne...

J'ai 41 ans et suis actuellement professeur indépendant de Guitare et de Basse. Je suis aussi père de deux enfants dont l'un est handicapé (dysphasique). Après mes études, j'ai fait le choix de faire mon service national en tant qu'objecteur de conscience. 
Je me suis retrouvé sans aucune formation animateur prévention jeunesse dans un quartier dit difficile. Cela m'a permis d'avoir une expérience de terrain concernant les "politiques" de prévention de la jeunesse. Je me suis vite aperçu que la MJC qui m'employait n'avait que faire de la prévention jeunesse ou de l'éducation populaire. Il s'agissait essentiellement de justifier les subventions et autres octrois de salles.
Après avoir enseigné la musique dans plusieurs associations, je me suis vite rendu compte là encore qu'il s'agissait bien moins d'une volonté d'éducation populaire que de rajouter une activité supplémentaire au catalogue afin de justifier les demandes de subvention.
J'ai donc décidé de m'installer en tant que professeur indépendant de guitare et de basse. Cette indépendance me permet une grande liberté pédagogique mais m'isole du système "socio-culturel" traditionnel.
Cette réforme des rythme scolaire me dérange à plusieurs niveaux
Ne pouvant être exhaustif sur tous les aspects néfastes de cette réforme, je vais essayer d'en développer certains :
  • Le TAP est un temps d'accueil périscolaire et non d'activité périscolaire.
Le mot activité ne signifie absolument rien. Il est pourtant utilisé sans arrêt. Même la ministre de l'Education Nationale réclame "des activités de qualité" pour les TAP. Double paradoxe : non seulement elle ne donne aucune définition précise d'une activité de qualité mais surtout, son ministère a fait le choix de ne pas prendre à sa charge les TAP, laissant ainsi à la charge des communes le soin de définir l'indéfinissable.
Je suis professeur de guitare et de basse et donc un enseignant culturel. En aucun cas je ne suis un animateur. Le Savoir que je transmets à mes élèves va bien au delà de ce que certains appellent la "consommation d'une activité extra-scolaire". J'ai un contrat moral avec mes élèves et leur parents . Tout cela doit avoir du sens. Mes élèves ne sont pas consommateurs d'activité. Je les aide a devenir acteur de leur art (et donc aussi de leur vie).
  • Le TAP, c'est exactement le contraire de ce que je viens d'évoquer
Il s'agit d'animations pour occuper un temps vacant. Lorsqu'un parent fait la démarche de conduire son enfant à un cours de musique, il choisi la structure, il adhère à la pédagogie de l'enseignant. Lorsqu'un enfant participe à un TAP il n'a pas le choix. Il n'a qu'une illusion de choix entre tennis de table animé par un jeune BAFA, Basket animé par le même jeune BAFA, ou bien animation musicale fait par une ATSEM qui propose cette activité (car elle sait jouer Santiano à la guitare) ! Tout cela n'est pas sérieux !
Concrètement, cette réforme c'est pour moi, des élèves en moins le mardi soir, le mercredi et le jeudi soir. Outre la baisse de mon chiffre d'affaire, une conséquence encore plus dommageable est la fatigue des élèves donc une nécessité d'alléger le contenu de mes cours !
Contrairement à ce qui est souvent écrit, je ne pense pas que cette réforme soit mal fichue :
Si l'objectif est de faire baisser le niveau culturel d'une population
afin que l'école ne serve plus qu'a préparer des jeunes à un emploi.

Si l'on considère que l'éducation populaire, la culture, l'éducation à la citoyenneté 
sont des choses dangereuses pour le pouvoir en place.
....

Alors je pense que, de ce point de vue, cette réforme est une franche réussite.
Ils ont réussi leur objectif.
L'enseignement extra-scolaire n’existera bientôt plus. Nous sommes les derniers des Mohicans !
  • Cette réforme c'est aussi un énorme recul vis à vis de la loi de 2005 concernant le handicap.
Par définition le TAP ce n'est pas de l'école, donc pas d'AVS ! Mon fils est dysphasique et bègue. Il l'est 24h/24. Sa difficulté à communiquer oralement ne s’arrête pas à la sortie de l'école. Les animateurs ne participent pas aux réunions d'équipe éducative. Ils n'ont aucune idée de la nature ni de l'intensité de son handicap. C'est ce que l'OMS définit comme de la maltraitance passive.
Voilà, je m’arrête là même s'il y aurait encore beaucoup à dire.
Merci à Eric

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samedi 29 novembre 2014

Rythmes scolaires : Nouvelle plaquette, nouvelles illusions !

Rythmes scolaires

La nouvelle plaquette explicative 

d'un gouvernement qui tente de vendre sa réforme...



Décidément la réforme des rythmes scolaires monopolise un gouvernement qui tente de la faire accepter…

Alors que 66% des français y sont franchement opposés, que l’Association de Maires de France ne cesse de relever les difficultés de mise en place cette réforme, que la majorité des enseignants témoignent de son inefficacité, le gouvernement vient de publier une nouvelle plaquette explicative pour sa réforme des rythmes scolaires.
Preuve, s’il en fallait, que le gouvernement tente tout pour la faire accepter mais que cette réforme a vraiment du mal à passer ! 
Même au sein du PS ! 

Outre les difficultés rencontrées par le gouvernement, il convient de relever quelques points décrits sur cette plaquette...


ALLONS-Y gaiement !


La plaquette nous informe que 87% des communes ont opté pour le cadre général fixé par le décret du 24 janvier 2013.
Même si ce chiffre laisse penser qu’il y a une certaine uniformité sur le territoire, n’oublions pas que ce « cadre général » proposait près de 8 emplois du temps différents possibles d’une école à l’autre.

Seulement 13% des communes ont souhaité expérimenter une organisation différente rendue possible par le décret du 7 mai.
Malheureusement les communes n’avaient qu’un très court laps de temps pour pouvoir déposer et organiser cette expérimentation (entre le 7 mai et le 6 juin 2014), peut-être qu’avec plus de temps un nombre considérable d’entres elles aurait fait un autre choix, encore eut-il fallu celui-ci n’eut pas été refusé par le DASEN !



DES BÉNÉFICES PÉDAGOGIQUES POUR LES ENFANTS ?
Là, c’est une grande interrogation : comment le gouvernement a-t-il pu trouver des bénéfices pédagogiques à cette réforme ? Quoi que... plus rien ne nous étonne !

Bénéfice 1 : Les apprentissages fondamentaux sont positionnés aux moments où la capacité d’attention  des élèves est la plus grande.
Heureusement que les enseignants n’ont pas attendu cette réforme pour positionner les apprentissages aux moments où la capacité d’attention de leurs élèves est la plus grande !
Cette capacité varie d’ailleurs d’un enfant à l’autre et dépend en grande partie de la motivation de l’élève… ainsi, loin de coller à un cadre prédéfini (tous les jours de 10h à 11h), cette capacité d’attention change, et les enseignants, qui connaissent leurs élèves, sont les plus à-même de choisir à quels moments placer des apprentissages fondamentaux… y compris l’après-midi !
Par ailleurs, si les chronobiologistes décrivent effectivement un « pic d’attention » en fin de matinée, ils en décrivent également un en fin d’après-midi !
Avec cette réforme ce second pic n’est plus utilisable !
Avec cette réforme un « après-midi de cours » se limite aux heures de digestion des élèves…

D'autre part, les pics d’attention décrits, ne reflètent qu’une analyse « sur la journée » des capacités d’apprentissage des élèves, sans tenir compte de l’évolution de ces capacités sur la semaine !
Aussi, depuis la mise en place de cette réforme, de nombreux enseignants témoignent d’une baisse de l’attention des élèves le vendredi, voire dès le jeudi ! Alors que c’était les journées où l’attention était maximale auparavant !
D’ailleurs, tous les témoignages de parents concordent sur un point, que la réforme soit bien mise en place (avec des activités, du personnel encadrant, des transports, un accès à la cantine le mercredi…) ou pas, leurs enfants sont plus fatigués qu’avant !

Enfin, inutile de citer les nombreux emplois du temps dans lesquels figurent le matin de nouveaux  apprentissages fondamentaux tels que.... PISCINE !

Comment, avec des enfants plus fatigués, 
peut-on parler de bénéfices pour les apprentissages ?

Bénéfice 2 : La matinée supplémentaire permet, grâce à des emplois du temps repensés, de répartir plus efficacement les activités sur la semaine.
De quelles activités parle-t-on ?
Parce qu’en ce qui concerne les activités dites « parascolaires » (en dehors de l’école), de nombreux clubs et associations se plaignent de ne plus disposer d’un cadre adéquat pour organiser leur pratique et pour l’épanouissement des enfants au travers des activités sportives et culturelles qu’ils proposent et que les enfants choisissent.
Pour les activités scolaires, cela pose souvent problème aussi !
Notamment si l’instituteur veut enseigner des activités sportives et culturelles (au programme de l’Education Nationale !), car les infrastructures ne sont plus accessibles avec l’après-midi « raccourci ».
Ainsi, si l’enseignant veut mettre en place un cycle « piscine » avec ses élèves, il devra le faire le matin, car il n’aura pas le choix ! Au détriment des apprentissages dits fondamentaux…

Bénéfice 3 : Autour du nouveau temps scolaire se met en place, pour l’enfant, un projet éducatif global.
Malheureusement ce n’est pas ce que permet cette réforme !
De la façon dont elle a été menée, cette réforme, loin de mettre en place une prise en charge globale de l’enfant, ne fait que morceler son temps.
Quid aux collectivités territoriales et aux maires de boucher les trous dans l’emploi du temps !
Une prise en charge globale, nécessite du temps, des échanges et une grande concertation qui n’ont pas eu lieu !

Par ailleurs, ce que favorise cette réforme, c’est la mise en place d’un PEDT, Projet Educatif TERRITORIAL (et non global !).

Ainsi la réforme favorise une école différente d’un territoire à l’autre, 
une école à multiples vitesses, une école inégalitaire !



UN ACCOMPAGNEMENT DE L’ETAT AUX COMMUNES POUR SOUTENIR L’ORGANISATION D’ACTIVITES PÉRISCOLAIRES DE QUALITÉ ?

Malgré son inefficacité sur les apprentissages, cette réforme coûte cher !

Selon une estimation de l’AMF (Association des maires de France), en moyenne 150€ par enfant.
L’Etat participe à cette dépense mais ne la couvre jamais entièrement.
Il apporte 50€ par enfant à toutes les communes ;
Il ajoute 40 € pour les communes éligibles à la DSU ou à la DSR (zones Urbaines ou Rurales sensibles), car ces communes en difficultés ont besoin de bien plus de 150€ par enfant pour mettre en place cette réforme.
Enfin la CNAF apporte 54€ par enfant sous conditions de créer un accueil de loisirs déclaré aux DDCS/PP, demandant, entre autre, un nombre approprié de personnels encadrant et une qualification professionnelle de ces derniers...

De nombreuses communes peinent à remplir ces conditions.

Ainsi l’Etat peut apporter jusqu’à 144€ par enfant, mais dans des conditions très éloignées de la moyenne nationale où elle coûterait 150€ par enfant.
Le coût total de cette réforme n’est en aucun cas compensé par ce dernier.
Par ailleurs, que ce soit le fond d’amorçage de l’Etat, le fond supplémentaire pour les communes sensibles, la contribution de la CNAF, et le reste à charge des communes, 
c’est toujours le contribuable qui paye !

De nombreuses communes refusent d’ailleurs d’appliquer cette réforme car elle implique :
  • soit d’augmenter les impôts locaux ! (Par exemple, Mr Gaudin, maire de Marseille, déclare s’y trouver contraint à cause de cette dernière !)
  • soit de faire payer les parents, renforçant encore une fois les inégalités sociales !!!
Par ailleurs pour l’année 2015-2016, l’Etat veut favoriser la mise en place de PEDT…
Comme nous le disions plus haut,
L’Etat veut favoriser la création de PEDT; 
l’Etat veut favoriser la création de Projets EDucatifs Territoriaux; 
l’Etat veut favoriser une Education Territoriale, et non Nationale; 
l’Etat veut favoriser une Education différente d'un territoire à l'autre, 

... L’ETAT VEUT FAVORISER LES INÉGALITÉS !!!!!



UN SUIVI DE L’APPLICATION DES NOUVEAUX RYTHMES 
AU NIVEAU NATIONAL ET LOCAL ?

Ces comités posent grandement le problème de la représentativité !
En effet, pour l’école primaire, près de 70% des parents d’élèves ne sont pas représentés dans ces comités, alors qu’ils sont majoritairement concernés !
Il en est de même pour les enseignants !
Autre problème de ces comités, ils n’ont pour but que d’accompagner, voire d’améliorer la réforme : bricoler sur une base bancale !

C’est dans son fondement que cette réforme ne convient pas ! Et bricoler ne changera pas grand-chose, mieux vaut repartir sur de bonnes bases, seules garantes d’un avenir serein et épanouissant pour nos enfants.


Un seul appel : LE BON SENS !

Un seul mot d’ordre : l’ABROGATION !


Ensemble, tout est possible !
Rejoignez le Collectif des Gilets Jaunes : www.giletsjaunes.org

vendredi 28 novembre 2014

Réforme des rythmes scolaires : les Gilets Jaunes en colère !

Vous connaissez les Gilets Jaunes ? Difficile de les louper ! Ce collectif de parents d'élèves a un message à faire passer.

Avec leurs gilets jaunes flashy, on ne risque pas de les louper ! Nous avons rencontré une membre active du Collectif des Gilets Jaunes, Lauren Mehessem, maman de 3 enfants à Colmar. Elle nous parle de son combat.
















Qui sont les Gilets Jaunes ?
Les Gilets Jaunes sont un collectif de parents d'élève de maternelle et de primaire, créé il y a un an et demi, en réaction à la réforme des rythmes scolaires. Ce collectif est présent dans toute la France, et communique notamment via les réseaux sociaux : leur principale page Facebook compte plus de 2900 abonnés. Et on ne parle des multiples autres pages créées par départements ou régions.
Le combat des Gilets Jaunes 
Ces parents sont contre la réforme des 4 jours et demi, mise en place dans...

mercredi 26 novembre 2014

Rythmes scolaires: Vallaud-Belkacem prend note des doléances des maires

Près de trois mois après la généralisation de la réforme des rythmes, les maires réunis en congrès ont expliqué à Najat Vallaud-Belkacem leurs difficultés, saluant pour certains le succès de fréquentation des activités périscolaires mais demandant surtout que leur financement soit pérennisé.
Les échanges dans un auditorium de 5.000 places presque plein sont restés courtois. Jamais la ministre de l'Education nationale n'a été huée comme avait pu l'être un an plus tôt George Pau-Langevin, alors secrétaire d'Etat à la Réussite scolaire, tandis que Vincent Peillon était épargné.

Cette fois, des applaudissements nourris ont toutefois contre-balancé régulièrement les critiques, réclamant que le financement de la réforme soit pérennisé, pointant la complexité des démarches pour toucher les aides de la CNAF, regrettant la non prise en compte de la diversité des territoires, notamment en outremer, ou la difficulté à faire reconnaître la compétence d'animateurs qui n'ont pas le BAFA, mais enseignent par exemple la musique au conservatoire.
"Nous souhaitons une...