samedi 26 octobre 2013

Ollioules: inquiétudes non dissimulées autour des rythmes scolaires

La commune d'Ollioules travaille depuis plus d’un an sur la réforme.Comme pour la majorité de ses voisines de l’ouest-Var, les entraves rencontrées sont légion. Richard Tognetti, l'adjoint délégué à la vie scolaire, ne cache pas son scepticisme.
« On peut se demander si modifier les rythmes scolaires est justifié, notamment quand on voit que certaines communes ont fait marche arrière seulement quelques semaines après avoir appliqué la réforme, confie l'élu. Et quel intérêt pour l'enfant ? »se demandent certains. Mais la loi restant la loi, le décret sera appliqué. Bon gré, mal gré.

800 élèves en classe le mercredi
« En accord avec TPM et les parents, nous avons choisi le report à 2014 privilégiant la réflexion. La concertation est une valeur chère à la Ville. Les familles sont sollicitées depuis 1989, dans le cadre d'une commission, » reprend Richard Tognetti.
Au stade actuel de l'avancée du dossier, la rentrée de septembre prochain devrait coûter aux alentours de 100 000 euros à la municipalité, qui se verrait verser 50 euros par enfant de la part de l'État.
Au total, 500 primaires et 300 élèves de maternelles sont concernés. Si la commune penchait pour que la classe ait lieu le samedi, les parents privilégient, eux, le mercredi.« Alors que le mercredi est réservé aux activités culturelles ou aux compétitions sportives. Le Conservatoire de l'agglomération de TPM compte 300 enfants. Des problèmes d'organisation s'annoncent, »s'inquiète l'adjoint, qui se veut rassurant tout de même envers les familles.
L'école laïque et gratuite doit le rester,insiste-t-il. C'est pourquoi, avant...

samedi 19 octobre 2013

Rythmes scolaires : le maire de la Seyne sur Mer veut prendre le temps

Jeudi soir, le maire a, comme chaque année, organisé une rencontre avec la communauté éducative, de la maternelle à la primaire. Si le moment se voulait informel et convivial, un discours a tout de même précédé l'apéritif. L'occasion pour Marc Vuillemot d'évoquer la réforme des rythmes scolaires qui doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine à La Seyne. S'il ne doute pas du bien-fondé d'une réflexion à mener sur la question, il s'interroge sur la pertinence d'imposer 45 minutes d'activités périscolaires quotidiennes. « Mais un maire est aussi un officier de police judiciaire et, à ce titre, il n'est pas pensable qu'il ne respecte pas la loi. »

« Mieux réglementer les partenariats »
Comme dans toutes les autres villes de France qui ont choisi de reporter l'échéance à septembre 2014, la communauté éducative seynoise planche actuellement sur un projet le plus satisfaisant possible à soumettre aux autorités académiques, normalement pour la fin du mois. « Mais ça prend du temps et c'est très complexe à mettre en place », a souligné le maire. Rappelant au passage qu'il est « totalement exclu »de demander la moindre contribution financière aux familles.
Il a déjà prévenu les autorités académiques que« le devoir ne sera pas rendu à temps ». Mais ce ne serait pas grave, car, selon lui, lors de la récente assemblée générale des maires du Var, le Dasen et la rectrice auraient « implicitement donné du temps »...
Marc Vuillemot a aussi émis le souhait que soit « enfin »signée une certaine convention d'objectifs « voulue par l'Education nationale depuis des années, mais qui tarde à se concrétiser ».
Ce serait selon lui une...

vendredi 18 octobre 2013

Le centre-Var s'adapte à la réforme des rythmes scolaires

Dans le centre-Var, six communes (Brignoles, Carçès, La Celle, Rougiers, Pourcieux et Pourrières) ont fait le choix de mettre en place la semaine des quatre jours et demi dès la rentrée de septembre. Un peu plus d'un mois et demi après le retour sur les bancs de l'école, nous avons fait le point, commune par commune sur cette réforme des rythmes scolaires. Bons points, améliorations à apporter, un bilan à retrouver demain dans votre édition Brignoles-Le Luc-Saint-Maximin.

mercredi 16 octobre 2013

Le SNUipp-FSU à la Seyne ce mercredi : "Le décret sur les rythmes scolaires doit être réécrit"

La section varoise du SNUipp-FSU s'est réunie, ce mercredi matin, à La Seyne. Dans l'enceinte de l'école élémentaire Lucie Aubrac, le corps enseignant a fait le déplacement en masse autour de Cédric Turco, le responsable de l'antenne de La Seyne et de Julien Giusiano, le secrétaire général du SNUipp-83-FSU.
La réforme des rythmes scolaires a occupé la majeure partie des échanges. "Nous demandons l'ouverture immédiate de discussions pour la réécriture du décret cadrant la réforme, déclare le syndicat. L'organisation de la semaine scolaire doit emporter l'adhésion de la communauté éducative. L'avis du conseil d'école doit obligatoirement être pris en compte".
Avant de reprendre sur les capacités adaptation : "Des dérogations à la règle des 9 demi-journées doivent être possibles, afin de répondre aux réalités locales et à nos contraintes professionnelles."
La situation "préoccupante" du département en terme de suppression de postes et de non remplacement a également engagé d'intenses débats.
 
L'intégralité des revendications et des débats à retrouver dans nos pages du jeudi 17 octobre.

vendredi 11 octobre 2013

Rythmes scolaires: une réforme délicate en banlieue

Qu'ils soient pour ou contre la réforme des rythmes à l'école, les maires de banlieue soulignent devoir composer avec une difficile équation: dans leurs quartiers, il y a plus d'enfants qu'ailleurs, mais moins d'argent.
"Chez moi, 50% de la population a moins de 18 ans", rappelle Olivier Klein, maire socialiste de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
"J'ai 25 écoles avec 4.800 enfants. C'est comme dans les villes de 50.000 habitants sauf que je n'en ai que 30.000", ajoute l'édile. "Et ma ville est la plus pauvre de France."

Avec un tel nombre d'enfants, il estime devoir recruter environ 200 animateurs pour proposer des activités aux enfants les jours où la classe se terminera plus tôt.
"Toute les villes vont devoir recruter en même temps et compte tenu de l'enclavement de Clichy, je ne suis pas sûr que l'on soit très attractif", craint M. Klein.
Bien que très favorable à la réforme des rythmes à l'école, il a donc décidé d'attendre la rentrée 2014 pour l'appliquer.
Dans le même département, Aubervilliers a fait le choix inverse et se retrouve face à une fronde des parents et des enseignants, qui ont bloqué le fonctionnement de deux tiers des écoles le 3 octobre.
Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a promis des renforts pour cette commune, où le nombre d'enfants inscrits aux activités du soir "déborde", selon lui, "la capacité des services locaux".
Sa réforme prévoit de remettre une demi-journée de cours le mercredi ou samedi matin, afin que les enfants finissent plus tôt les autres jours.
Les maires, à qui revient d'organiser la prise en charge des élèves lors des temps péri-scolaires (cantine, goûter, garderie ou études, centre de loisirs), se retrouvent donc avec des plus grandes plages horaires en soirée.
Le compte n'y est pas
Pour les aider, le gouvernement a prévu une aide de 50 euros annuels par enfant et de 90 pour les communes situées en zone urbaine sensible, avec une contribution des Caisses d'allocations familiales. Mais les fonds de l'Etat ne sont annoncés que jusqu'en 2015.
Le compte n'y est pas pour le maire communiste de Grigny (Essonne), Philippe Rio. "On doit recruter 120 encadrants. Ca devrait nous coûter 500.000 euros la première année avec les

mercredi 9 octobre 2013

Rythmes scolaires: le désarroi d'enseignants face à leur mise en oeuvre

"En 35 ans de vie scolaire, c'est la pire rentrée de ma carrière": certains enseignants parisiens ne cachent pas leur désarroi face à une mise en oeuvre parfois chaotique du retour à la semaine de quatre jours et demi dans le primaire.
Alors que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré mercredi sur Europe 1 que la réforme serait bien appliquée à toutes les écoles à la rentrée 2014, l'heure était à la critique mercredi matin pour les parents d'élèves, enseignantes et directrices de l'école Mouraud, située dans un quartier populaire du 20e arrondissement de Paris, réunis dans une salle de classe avec la ministre déléguée à la Réussite éducative George Pau-Langevin.

La directrice de l'école élémentaire, Colette Coffins, le dit d'emblée: même si son école réunit des "conditions favorables", la rentrée "a été psychologiquement très difficile" et "on ne peut pas dire qu'elle se soit bien passée".
Loin de suivre cependant l'exemple de Crillon, petite commune de l'Oise, qui a fait marche arrière. "La commune va revoir sa copie", a relativisé, Vincent Peillon, alors que dans l'Essone, la commune rurale de Janvry défie le ministre de l'Education en votant contre l'application de la réforme en 2014.
A Toulouse, plus de 200 professeurs des écoles ont manifesté mecredi pour réclamer "une autre réforme" et l'abrogation du décret Peillon se disant déja "épuisés" par le nouveau système moins d'un mois après la rentrée.
"On passe notre temps à remplir des listes" d'élèves pour savoir qui participe aux ateliers périscolaires, et "dans la globalité on ne nous a pas beaucoup aidées", observe à Paris Colette Coffins.
Sa collègue directrice de l'école maternelle, Nathalie Duchadeuil, estime que les agents chargées d'assister les institutrices ont été "investies d'une mission à laquelle elles n'étaient pas préparées" en devant assurer la prise en charge des enfants à 15H00.
Béatrice Longé, institutrice de maternelle, déplore de son côté devoir laisser sa classe à 15H00. "Je vois arriver des gens dans ma classe, qui ...

samedi 5 octobre 2013

Les rythmes scolaires font débat à Cogolin

Des enseignants, des parents d'élèves, du personnel municipal, un délégué départemental, des élus, des responsables d'associations sportives ou culturelles de tous bords.
Il y avait du monde jeudi soir au centre Maurin-des-Maures pour débattre de la réforme des rythmes scolaires que la commune a choisi de reporter à septembre 2014. « Notre rôle est d'appliquer la loi et de vous en expliquer les conséquences pour que vous puissiez vous organiser » a dit le maire en préambule.

Repenser la journée de l'enfant
«Ne nous trompons pas de débat, nous ne parlerons pas du fond de la réforme»ajoutait Dominique Thomas avant de détailler le résultat du travail déjà réalisé avec les enseignants, les agents et les associations.
Elle soumettait au public un emploi du temps proposé par les écoles de la ville (voir encadré) et annonçait une dernière étape de concertation : un questionnaire adressé aux familles déterminera leurs besoins en marge des horaires d'enseignement.

(Lire l'intégralité de cet article dans l'édition Sainte-Maxime / Saint-Tropez du samedi 5 octobre)