lundi 16 septembre 2013

Nouveaux rythmes scolaires: des parents en colère à Bandol

Première rentrée après la mise en application de la réforme des rythmes scolaires, à Bandol. Premiers couacs. Il n'aura pas fallu longtemps à certains parents d'élèves, excédés, pour lancer une pétition contre « les aménagements chaotiques » mis en place par la Ville.
« Le conseil général a supprimé l'une des quatre lignes de bus,s'insurge Carine Pinet, devenue la porte-parole des mécontents, réunis en comité. Des arrêts ont été regroupés et les trajets s'en trouvent rallongés démesurément, allant jusqu'à plus d'une heure ! »Elle ajoute, non sans colère, « qu'à 17 h c'est aux familles de se débrouiller pour récupérer les petits, il n'y a plus de transport. »
Un problème reconnu par le maire, Christian Palix, et le directeur de l'école élémentaire Octave-Maurel, Marc Leprini. L'édile a fait part de ces désagréments au conseil général, qui a rétabli la dite ligne. « On ne voit pas la différence,persistent les parents. Les trajets restent trop longs. Il faudrait plus de bus, de petite taille. 60 places pour 20 élèves, c'est illogique. Des enfants, mal encadrés, se sont même trompés de ligne, leurs familles les cherchaient. »
Le directeur d'école se veut, quant à lui, conciliant envers la nouvelle société en charge du transport.
« Saint-Cyr Tourisme n'est pas encore rodée à la ville, concède-t-il. Avec de tels changements, l'organisation ne peut être parfaite. Mais les retours des parents sont plutôt positifs. »
À noter que le prix du ramassage scolaire est de 110 euros par an par enfant. Il est gratuit pour les maternelles.
Des emplois du temps contestés
Aux déçus, comme Lucie(1), de constater que« le choix des activités péri-éducatives des enfants n'est pas respecté », Marc Leprini apporte une réponse sans appel. Et insiste : « Les élèves ont été inscrits sur des plages horaires, entre 15 h 30 et 17 heures, non pas sur des activités spécifiques. »
De manière générale, les emplois du temps font face à un réel antagonisme de la part de leurs détracteurs.
« Il est arrivé à des parents de ne pas savoir où aller chercher leur progéniture. Chaque site diffère selon l'atelier, rapporte Carine Pinet. Les plannings sont incorrects. Et cet hiver, ils feront comment pour pratiquer le sport ? Sous la pluie ? On a déjà commencé à les faire jouer à la PlayStation durant le périscolaire ! »
Son amie, Lorie, dont le fils va au centre aéré jusqu'à 17 heures, « n'a plus le droit de goûter à 16 h 30, avec les inscrits jusqu'à 19 heures. La pause se passe dorénavant dans les pleurs. »
Parents dépassés ?
Évoquant, notamment, la cantine, la porte-parole « regrette son absence le mercredi. »
Ainsi, Lucie« récupère son fils à midi, et joue un ...