jeudi 5 décembre 2013

Quelque 260 manifestants contre la réforme des rythmes scolaires à Toulon

Ils n'étaient que 260, jeudi matin à Toulon, à défiler pour la suspension de la réforme des rythmes scolaires à l'école primaire.
Une déception pour l'intersyndicale (enseignants, territoriaux) et les quelques parents d'élèves présents. Le 14 novembre, le cortège avait atteint 2000 personnes selon les organisateurs, 900 selon la police.
Est-ce à dire que le front d'opposition à la la semaine des 4,5 jours d'école s'essouffle ? Non, répondent les syndicats, mais il est compliqué financièrement pour les enseignants d'assumer deux jours de grève en un mois.
Devant l'inflexibilité du ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, le syndicat Snudi FO du Var appelle chaque...

mardi 3 décembre 2013

Rythmes scolaires: Hyères annonce son calendrier

Bien que défavorable à la réforme des rythmes scolaire la majorité municipale hyéroise est contrainte de la mettre en place.
Le maire Jacques Politi  vient donc d'annoncer le lancement d'une concertation avec enseignants et parents d'élèves du primaire pour préparer le projet qu'elle compte déposer le 30 avril.
"Dans la précipitation et trop tard quant au délai légal", regrette le ...

mercredi 27 novembre 2013

Rythmes scolaires : Bagnols-en-Forêt, le bon élève

La rectrice Claire Lovisi a rencontré les enseignants les animateurs et les parents de l’école de ce village dans l’Estérel. Ici, la réforme des nouveaux rythmes a trouvé le bon tempo
Les nouveaux rythmes scolaires à Bagnols-en- Forêt, c'est presqu'un jeu d'enfant. Leur mise en route n'a en tout cas pas posé de problème majeur, assure Michel Tosan, le maire du village (2 500 habitants).« Bien sûr, ça coûte cher - 40 000 euros jusqu'à la fin de l'année - pour le personnel et le matériel. Mais il faut savoir ce que l'on veut »,lance-t-il avec conviction.
Et d'argumenter : « Ces activités périscolaires permettent aux enfants de découvrir un art de vivre, de faire autre chose que d'être en concurrence avec leurs copains ».

Fatigue et autonomie
L'école de Bagnols-en-Forêt a donc été une des treize communes varoises à lancer ses activités ludiques sportives ou culturelles trois heures par semaine en septembre dernier, dans le cadre de la réforme de la semaine scolaire.
Le but étant, non pas seulement d'initier au karaté ou à l'anglais quelque 200 élèves après les heures de classe, mais «de mieux faire réussir les enfants avec des programmes, des dispositifs pédagogiques nouveaux et un meilleur temps d'enseignement plus efficace »,a rappelé la rectrice Claire Lovisi. En visite hier à Bagnols-en-Forêt, elle a pu remarquer que la transition vers les ateliers à 15 h 30 se passait sans heurt « tout est une question d'organisation », glisse le maire.
Les parents de Bagnols-en-Forêt comme d'ailleurs, évoquent, eux, la fatigue excessive des enfants après l'école, des devoirs sacrifiés, des enfants lessivés le vendredi soir. Même s'ils reconnaissent aussi la...

jeudi 21 novembre 2013

Rythmes scolaires: la réforme Peillon déchaîne les passions

Face à plusieurs milliers d'élus de la République, il n'a pas forcément convaincu mais n'a pas été conspué. Le ministre de l'Education Vincent Peillon a en tous cas pu mesurer, jeudi au congrès des maires, combien sa réforme des rythmes déchaînait les passions et divisait les communes.
De mémoire d'élu, on n'avait jamais vu autant de monde pour un débat au rendez-vous annuel de la porte de Versailles, hors séances inaugurales marquées par la présence du chef de l'Etat ou du Premier ministre.
A l'origine, un simple "atelier", dans une salle annexe de 600 personnes, consacré aux "retours d'expérience" de la réforme Peillon, qui a séduit à la rentrée de septembre dernier à peine 4.000 communes scolarisant 22% des enfants de maternelle et du primaire. Toutes les autres doivent en principe passer à la semaine des quatre jours et demi à la rentrée 2014.

L'engouement était tel que la controverse s'est finalement développée dans le grand auditorium du congrès et ses 5.000 places (selon les organisateurs) qui ont toutes trouvé preneur. Plus qu'en novembre 2008, autour du "service minimum" voulu par Nicolas Sarkozy, qui obligeait les communes à organiser un accueil des élèves en cas de grève dans les écoles
En Monsieur Loyal, le président de l'Association des maires de France (AMF) Jacques Pélissard a paré d'emblée à l'échauffement des esprits - "il est bien pour la démocratie qu'il y ait ce dialogue responsable".
Lorsque, interrompu par de vifs applaudissements, il a rappelé que les élus auraient "préféré un financement intégral par l'Etat" des activités péri-scolaires après la classe, tout le monde a compris que la partie n'était pas gagnée pour le ministre.
Un coût qui inquiète
Vincent Peillon s'est voulu consensuel. "C'est l'engagement des élus de France dans cette...

samedi 16 novembre 2013

Mais que pensent les parents de la mise en place de la réforme des rythmes ?

Le lead

Le rapport des forces est actuellement exacerbé sur le sujet de la mise en place de la réforme, voire de la réforme elle-même. Les camps se sont retranchés,  suscitant ici et là des alliances comme l’ont montré les manifestations d’hier, une unité de circonstance ayant été affichée entre ceux qui veulent une abrogation  et ceux qui souhaitent une réécriture du décret. Des adversaires habituels se retrouvent par hasard en faveur du rejet de ce texte, exemple des maires de droite et des syndicats.
Mais qu’en pensent les parents ?  Le moment était sans doute assez chargé en tensions pour que les fédérations organisées s’expriment dans l’espace public. La FCPE  hier encore a soutenu  le décret, estimant « qu’il faut donner du temps au temps, installer le dispositif et pour l’instant ne rien  changer sinon à la marge, dans une plus grande adaptation aux conditions locales » déclare Paul  Raoult, président de la première fédération de parents d’élèves dans l’interview qu’il nous accorde et que nous diffuserons demain.
La PEEP au contraire demande l’abrogation du décret pour ce qui a trait à la maternelle. Un sondage publié hier par CSA montre des Français majoritairement hostiles à la réforme mais ...

Suite de l'article sur Provence Education.

jeudi 14 novembre 2013

Rythmes scolaires: 54% des Français pour l'abandon de la réforme

Une majorité de Français (54%) estime que le gouvernement devrait abandonner la réforme des rythmes scolaires, proportion qui monte à 65% chez les parents d'enfants scolarisés en primaire, selon un sondage CSA pour BFMTV, rendu public jeudi.

Un quart (24%) pensent qu'il faudrait un délai supplémentaire pour sa mise en application et seulement 22% des personnes interrogées sont d'avis que le gouvernement devrait maintenir la réforme au rythme prévu en l'appliquant dans toutes les communes à la rentrée 2014.
L'opposition à la réforme est particulièrement marquée en province (57% sont pour son abandon) et chez les employés (58%). Deux tiers des sympathisants de gauche soutiennent la réforme (42% sont pour son maintien et 31% pour un délai), tandis que 69% des sympathisants de droite se prononcent pour son abandon.
Sondage réalisé les 12 et 13 novembre par internet, auprès d'un... 

Près d'un millier de manifestants à Toulon contre les rythmes scolaires

Plusieurs centaines de manifestants étaient ce jeudi matin sur la place de la Liberté à Toulon pour protester contre les rythmes scolaires.

Depuis 10h30, enseignants grévistes, personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs, enseignants artistiques territoriaux et Atsem. sont rassemblés. Ils demandent « la remise à plat de ce décret et l'ouverture immédiate de négociations incluant tous les acteurs de l'école ».

Dans le cortège, plusieurs parents d'élèves ont expliqué les raisons de leur mobilisation...

Rythmes scolaires: instits en grève, soutenus par des maires

Près d'un instituteur sur quatre en grève, plusieurs milliers dans la rue, des cantines perturbées, des écoles bloquées: la grogne est montée d'un cran jeudi après deux jours de mobilisation contre la réforme des rythmes scolaires, mesure-phare du programme de François Hollande.
Les instituteurs étaient 23% à faire grève au niveau national, contre 36% en février, selon le ministère. A Paris, 41,3% ont cessé le travail selon le rectorat, 70 à 75% selon le SNUipp-75.

La grève était diversement suivie, selon les rectorats; 26,34% dans l'académie de Lille, 22% dans celle de Reims (dont environ 40% dans les Ardennes), environ 30% dans celle de Lyon et celle de Rouen.
Ce mouvement était "beaucoup moins fort que les précédents" à Paris et dans certains départements la participation allait de 5 à 10%, a indiqué Vincent Peillon en marge d'un colloque de la Gazette des communes, soulignant qu'il n'y avait pas d'appel national des deux premiers syndicats.
"C'est une mobilisation significative qu'on ne peut pas balayer d'un revers de main", avertit Sébastien Sihr, du principal syndicat du primaire SNUipp-FSU, jugeant que "la comparaison des chiffres au niveau national avec février n'est pas pertinente".
Jeudi, "la décision revenait aux sections départementales et étaient mobilisés "un grand nombre d'acteurs" : parents, animateurs, aides de maternelle, agents de nettoyage...
"La situation est en train de se dégrader. Nous refusons cette stratégie du pourrissement", a dit M. Sihr, pour qui "il faut revenir sur cette réforme mal fichue et assouplir" le décret. Les autres syndicats d'enseignants CGT, FO, Sud et Faen, minoritaires, réclament son abrogation.
La CGT, première dans la fonction publique territoriale, et Sud appelaient les animateurs et les ...

Rythmes scolaires: une Toulonnaise organise la résistance sur les réseaux sociaux

Céline Fabre est enseignante non syndiquée à Toulon, elle administre des pages facebook contre la réforme des rythmes scolaires
Après dix ans d'Afrique (Côte d'Ivoire, Cameroun) et six ans à la Réunion, Céline Fabre est enseignante non syndiquée à Toulon. Ses valises, elle les porte aussi sous les yeux, depuis qu'elle administre des pages facebook contre la réforme des rythmes scolaires. «J'ai soutenu une mère de famille qui a lancé une première page. Devant l'ampleur des réactions, on a décidé de décliner ces espaces de parole par départements», dit-elle.

Depuis la mi-août, elle ne compte plus ses nuits blanches passées à répondre aux interrogations des parents, sonder ses collègues enseignants, organiser le covoiturage pour le rassemblement de jeudi à Toulon… Soit peu ou prou le boulot d'un syndicat, pris sur son temps de repos, longtemps après que ses vingt élèves de CE2 sont rentrés chez eux, cité des Œillets à Toulon. L'école appartient au réseau ambition réussite, les anciennes zones d'éducation prioritaires. C'est précisément cette expérience auprès de ses élèves en difficulté qui la fait militer pour le retrait de la réforme.
« Mes élèves, je les perds le jeudi »
« Mes élèves, si on les met cinq matinées d'affilée à l'école, je les perds dès le jeudi.Ce n'est pas un service à leur rendre, notamment les primo arrivants», dit Céline qui, chaque année, fait appel à un traducteur lors de sa réunion parent-professeur. C'est pourquoi elle insiste aussi sur une nécessaire révision des programmes : « Qu'est-ce qu'on va fourguer de la Préhistoire ou de l'Histoire de l'art à des primo arrivants ? L'un des problèmes, c'est que les enseignements secondaires ont pris trop d'importance sur les savoirs fondamentaux.»
Aujourd'hui, la page facebook nationale contre la réforme des rythmes scolaires dépasse les...

Rythmes scolaires: la fronde se poursuit avec une grève nationale

Grèves, rassemblements, défilés... la fronde des enseignants et des animateurs contre la réforme des rythmes scolaires devrait s'amplifier ce jeudi, partout en France, après deux jours de mobilisations marqués par la décision de plusieurs maires de ne pas l'appliquer en 2014.
Vincent Peillon a dénoncé mercredi "la petite délinquance civique" des maires qui refusent d'appliquer la réforme des rythmes scolaires, alors que parents et enseignants poursuivaient la fronde, avec une grève nationale prévue e jeudi.

La mobilisation contre les conditions de mise en oeuvre du retour aux 4,5 jours de classe par semaine dans le primaire devait s'amplifier avec des manifestations et des grèves annoncées par plusieurs syndicats d'enseignants, d'animateurs et auxiliaires de maternelle. A Paris, un rassemblement est prévu à 12H30 devant l'Hôtel de Ville, avant un défilé vers le ministère.
La grève sera suivie au niveau national par 25% des enseignants des écoles et par 50% à Paris, selon le ministère.
Le ministre de l'Education nationale a fustigé mercredi la décision de ...

mercredi 13 novembre 2013

Rythmes scolaires: la fronde des parents d'élèves dans le Var

Parents mécontents de la réforme appelés à manifester aujourd’hui devant les écoles, enseignants en grève demain : l’Éducation nationale va vivre deux journées agitées
Difficile de s'y retrouver dans le vent de contestation qui secoue l'Education nationale. Aujourd'hui, des parents d'élèves montent au créneau, banderoles à la main devant leur école et n'enverront pas leurs enfants en classe pour protester contre les nouveaux rythmes scolaires. Des regroupements de familles mécontentes se sont construits spontanément, parfois via les réseaux sociaux.

Demain, les enseignants manifesteront à Toulon. La fédération varoise du SNUipp, principal syndicat enseignant, appelle à la grève, mais pas de consigne au niveau national du même syndicat.
« Réforme ratée »
Du côté des parents donc, ceux qui connaissent déjà les nouveaux rythmes, appliqués dans 13 communes varoises, assurent que « ça ne marche pas bien ».Ces familles de Pourrières dressent la liste des dysfonctionnements, depuis des problèmes de sécurité en passant par le fond même des activités. « Beaucoup de points sont à revoir », résume Ninuwé Gueirard (voir par ailleurs).
De quoi inquiéter les parents qui devront s'adapter à cette réforme en septembre dans les autres communes. « Quand on entend tout ce qui se dit… »,lâche Aurélie Ferrero, maman de deux enfants en maternelle à Fréjus. Elle subodore déjà que le budget alloué par sa ville ne sera pas suffisant. « On nous a bien fait comprendre qu'il n'y avait pas beaucoup de moyens »,avance-t-elle. Du coup, des thèmes «très vagues » pour les ateliers à venir leur ont été proposés. Autre souci : l'école de ses enfants (le groupe Aurélien) ne possède pas de locaux adaptés pour le sport. Et le budget pour les amener en bus à la piscine ou ailleurs serait inexistant.
Aurélie Ferrero a donc organisé avec quelques parents des distributions de tracts à la sortie de l'école pour critiquer la réforme. « De nombreuses familles nous suivent »,assure-t-elle. En petit groupe, ils ont préparé la manifestation de ce matin, où fleuriront les slogans tels que «Enfants fatigués, réforme ratée »ou « Touche pas à mon mercredi ».
« Rien de dramatique »
Le SNUipp sortira lui aussi ses slogans, jeudi place de la Liberté à Toulon, où se retrouveront les enseignants à l'appel de plusieurs organisations (1). Ce syndicat prévoit que six voire sept enseignants sur dix seront en grève demain. Et même s'il admet que la réforme ne passe pas trop mal dans un ou deux communes parmi celles qui l'appliquent dans le Var, « l'écriture du décret doit être améliorée. Il faut un financement de l'État et un cahier de charges précis », martèle Julien Giusiano, responsable du SNUipp. Qui critique aussi le manque de consultation des personnels. « On garde la porte ouverte aux négociations », conclut cet enseignant, rappelant que..

Devant la mairie de Fréjus, les parents s'organisent pour dénoncer la réforme des rythmes scolaires

Avant la grève des enseignants prévue de ce jeudi, ce mercredi a été marqué par la grogne des parents d'élèves fréjusiens, qui soutiennent les instits et profs de leurs enfants de maternelle et élémentaire.
Selon eux - ils étaient une quinzaine sur la place de l'hôtel de ville à être entendus par les élus - la réforme est mal orientée et va à l'encontre de l'épanouissement des élèves. Une pétition, dès 8h ce mercredi, était même signée devant le groupe Aurélien.

Réforme des rythmes scolaires: une grève très suivie à Sainte-Maxime

De très nombreux parents ont décidé de ne pas envoyer leurs enfants dans les écoles maternelle et primaire de la ville répondant ainsi largement à l'appel lancé par les parents d'élèves et la PEEP (Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public).
Selon cette fédération, seulement "415 élèves" étaient entrés en classe ce mercredi matin sur les "1094" enfants inscrits.
Ils dénoncent la réforme des rythmes scolaires et la semaine des quatre jours et demi dans l'intérêt des enfants.

Rythmes scolaires : des parents appellent à "boycotter" l'école

Des collectifs de parents d'élèves appelaient à leur tour, mercredi, à manifester contre la réforme des rythmes scolaires en invitant les familles à ne pas mettre leurs enfants à l'école, rejoignant une semaine de mobilisation des enseignants et des animateurs.

Des collectifs de parents d'élèves ont lancé sur Facebook un "boycott national contre la réforme des rythmes scolaires", dont le collectif des "gilets jaunes", un symbole emprunté au gilet de sécurité des automobilistes.
"C'est notre emblème, nous voulons protéger les enfants, parler pour eux", a dit à l'AFP Elodie Berillac, coordinatrice nationale de ce mouvement.

Une centaine de groupes départementaux sont mobilisés, notamment à Périgueux, Dijon, Toulon, Wittemheim, Maubeuge, Lissieu ou encore Riorges, a-t-elle indiqué.
Selon des témoignages de parents qu'elle a recueillis en se rendant à un rassemblement devant l'inspection académique de Noyon (Oise), "beaucoup d'écoles ont moins de la moitié des effectifs en cours" et "les parents qui n'ont pas d'autres choix que de mettre leur enfant à l'école enverront un mot d'absence à M. Peillon", a ajouté Mme Berillac.
A Ris-Orangis (Essonne), une manifestation était prévue dans la matinée devant la mairie, avec gilets jaunes et banderoles, pour "dire non" à la réforme, selon un journaliste de l'AFP.
A Paris, au groupe scolaire Passy-Chernoviz, il y a eu "77% d'élèves absents en maternelle et 55% en élémentaire", selon Isabelle Nizard, du collectif de parents d'élèves.
Paris "a fait le forcing pour la faire dès la rentrée 2013. On voulait attendre un...

samedi 26 octobre 2013

Ollioules: inquiétudes non dissimulées autour des rythmes scolaires

La commune d'Ollioules travaille depuis plus d’un an sur la réforme.Comme pour la majorité de ses voisines de l’ouest-Var, les entraves rencontrées sont légion. Richard Tognetti, l'adjoint délégué à la vie scolaire, ne cache pas son scepticisme.
« On peut se demander si modifier les rythmes scolaires est justifié, notamment quand on voit que certaines communes ont fait marche arrière seulement quelques semaines après avoir appliqué la réforme, confie l'élu. Et quel intérêt pour l'enfant ? »se demandent certains. Mais la loi restant la loi, le décret sera appliqué. Bon gré, mal gré.

800 élèves en classe le mercredi
« En accord avec TPM et les parents, nous avons choisi le report à 2014 privilégiant la réflexion. La concertation est une valeur chère à la Ville. Les familles sont sollicitées depuis 1989, dans le cadre d'une commission, » reprend Richard Tognetti.
Au stade actuel de l'avancée du dossier, la rentrée de septembre prochain devrait coûter aux alentours de 100 000 euros à la municipalité, qui se verrait verser 50 euros par enfant de la part de l'État.
Au total, 500 primaires et 300 élèves de maternelles sont concernés. Si la commune penchait pour que la classe ait lieu le samedi, les parents privilégient, eux, le mercredi.« Alors que le mercredi est réservé aux activités culturelles ou aux compétitions sportives. Le Conservatoire de l'agglomération de TPM compte 300 enfants. Des problèmes d'organisation s'annoncent, »s'inquiète l'adjoint, qui se veut rassurant tout de même envers les familles.
L'école laïque et gratuite doit le rester,insiste-t-il. C'est pourquoi, avant...

samedi 19 octobre 2013

Rythmes scolaires : le maire de la Seyne sur Mer veut prendre le temps

Jeudi soir, le maire a, comme chaque année, organisé une rencontre avec la communauté éducative, de la maternelle à la primaire. Si le moment se voulait informel et convivial, un discours a tout de même précédé l'apéritif. L'occasion pour Marc Vuillemot d'évoquer la réforme des rythmes scolaires qui doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine à La Seyne. S'il ne doute pas du bien-fondé d'une réflexion à mener sur la question, il s'interroge sur la pertinence d'imposer 45 minutes d'activités périscolaires quotidiennes. « Mais un maire est aussi un officier de police judiciaire et, à ce titre, il n'est pas pensable qu'il ne respecte pas la loi. »

« Mieux réglementer les partenariats »
Comme dans toutes les autres villes de France qui ont choisi de reporter l'échéance à septembre 2014, la communauté éducative seynoise planche actuellement sur un projet le plus satisfaisant possible à soumettre aux autorités académiques, normalement pour la fin du mois. « Mais ça prend du temps et c'est très complexe à mettre en place », a souligné le maire. Rappelant au passage qu'il est « totalement exclu »de demander la moindre contribution financière aux familles.
Il a déjà prévenu les autorités académiques que« le devoir ne sera pas rendu à temps ». Mais ce ne serait pas grave, car, selon lui, lors de la récente assemblée générale des maires du Var, le Dasen et la rectrice auraient « implicitement donné du temps »...
Marc Vuillemot a aussi émis le souhait que soit « enfin »signée une certaine convention d'objectifs « voulue par l'Education nationale depuis des années, mais qui tarde à se concrétiser ».
Ce serait selon lui une...

vendredi 18 octobre 2013

Le centre-Var s'adapte à la réforme des rythmes scolaires

Dans le centre-Var, six communes (Brignoles, Carçès, La Celle, Rougiers, Pourcieux et Pourrières) ont fait le choix de mettre en place la semaine des quatre jours et demi dès la rentrée de septembre. Un peu plus d'un mois et demi après le retour sur les bancs de l'école, nous avons fait le point, commune par commune sur cette réforme des rythmes scolaires. Bons points, améliorations à apporter, un bilan à retrouver demain dans votre édition Brignoles-Le Luc-Saint-Maximin.

mercredi 16 octobre 2013

Le SNUipp-FSU à la Seyne ce mercredi : "Le décret sur les rythmes scolaires doit être réécrit"

La section varoise du SNUipp-FSU s'est réunie, ce mercredi matin, à La Seyne. Dans l'enceinte de l'école élémentaire Lucie Aubrac, le corps enseignant a fait le déplacement en masse autour de Cédric Turco, le responsable de l'antenne de La Seyne et de Julien Giusiano, le secrétaire général du SNUipp-83-FSU.
La réforme des rythmes scolaires a occupé la majeure partie des échanges. "Nous demandons l'ouverture immédiate de discussions pour la réécriture du décret cadrant la réforme, déclare le syndicat. L'organisation de la semaine scolaire doit emporter l'adhésion de la communauté éducative. L'avis du conseil d'école doit obligatoirement être pris en compte".
Avant de reprendre sur les capacités adaptation : "Des dérogations à la règle des 9 demi-journées doivent être possibles, afin de répondre aux réalités locales et à nos contraintes professionnelles."
La situation "préoccupante" du département en terme de suppression de postes et de non remplacement a également engagé d'intenses débats.
 
L'intégralité des revendications et des débats à retrouver dans nos pages du jeudi 17 octobre.

vendredi 11 octobre 2013

Rythmes scolaires: une réforme délicate en banlieue

Qu'ils soient pour ou contre la réforme des rythmes à l'école, les maires de banlieue soulignent devoir composer avec une difficile équation: dans leurs quartiers, il y a plus d'enfants qu'ailleurs, mais moins d'argent.
"Chez moi, 50% de la population a moins de 18 ans", rappelle Olivier Klein, maire socialiste de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
"J'ai 25 écoles avec 4.800 enfants. C'est comme dans les villes de 50.000 habitants sauf que je n'en ai que 30.000", ajoute l'édile. "Et ma ville est la plus pauvre de France."

Avec un tel nombre d'enfants, il estime devoir recruter environ 200 animateurs pour proposer des activités aux enfants les jours où la classe se terminera plus tôt.
"Toute les villes vont devoir recruter en même temps et compte tenu de l'enclavement de Clichy, je ne suis pas sûr que l'on soit très attractif", craint M. Klein.
Bien que très favorable à la réforme des rythmes à l'école, il a donc décidé d'attendre la rentrée 2014 pour l'appliquer.
Dans le même département, Aubervilliers a fait le choix inverse et se retrouve face à une fronde des parents et des enseignants, qui ont bloqué le fonctionnement de deux tiers des écoles le 3 octobre.
Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a promis des renforts pour cette commune, où le nombre d'enfants inscrits aux activités du soir "déborde", selon lui, "la capacité des services locaux".
Sa réforme prévoit de remettre une demi-journée de cours le mercredi ou samedi matin, afin que les enfants finissent plus tôt les autres jours.
Les maires, à qui revient d'organiser la prise en charge des élèves lors des temps péri-scolaires (cantine, goûter, garderie ou études, centre de loisirs), se retrouvent donc avec des plus grandes plages horaires en soirée.
Le compte n'y est pas
Pour les aider, le gouvernement a prévu une aide de 50 euros annuels par enfant et de 90 pour les communes situées en zone urbaine sensible, avec une contribution des Caisses d'allocations familiales. Mais les fonds de l'Etat ne sont annoncés que jusqu'en 2015.
Le compte n'y est pas pour le maire communiste de Grigny (Essonne), Philippe Rio. "On doit recruter 120 encadrants. Ca devrait nous coûter 500.000 euros la première année avec les

mercredi 9 octobre 2013

Rythmes scolaires: le désarroi d'enseignants face à leur mise en oeuvre

"En 35 ans de vie scolaire, c'est la pire rentrée de ma carrière": certains enseignants parisiens ne cachent pas leur désarroi face à une mise en oeuvre parfois chaotique du retour à la semaine de quatre jours et demi dans le primaire.
Alors que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré mercredi sur Europe 1 que la réforme serait bien appliquée à toutes les écoles à la rentrée 2014, l'heure était à la critique mercredi matin pour les parents d'élèves, enseignantes et directrices de l'école Mouraud, située dans un quartier populaire du 20e arrondissement de Paris, réunis dans une salle de classe avec la ministre déléguée à la Réussite éducative George Pau-Langevin.

La directrice de l'école élémentaire, Colette Coffins, le dit d'emblée: même si son école réunit des "conditions favorables", la rentrée "a été psychologiquement très difficile" et "on ne peut pas dire qu'elle se soit bien passée".
Loin de suivre cependant l'exemple de Crillon, petite commune de l'Oise, qui a fait marche arrière. "La commune va revoir sa copie", a relativisé, Vincent Peillon, alors que dans l'Essone, la commune rurale de Janvry défie le ministre de l'Education en votant contre l'application de la réforme en 2014.
A Toulouse, plus de 200 professeurs des écoles ont manifesté mecredi pour réclamer "une autre réforme" et l'abrogation du décret Peillon se disant déja "épuisés" par le nouveau système moins d'un mois après la rentrée.
"On passe notre temps à remplir des listes" d'élèves pour savoir qui participe aux ateliers périscolaires, et "dans la globalité on ne nous a pas beaucoup aidées", observe à Paris Colette Coffins.
Sa collègue directrice de l'école maternelle, Nathalie Duchadeuil, estime que les agents chargées d'assister les institutrices ont été "investies d'une mission à laquelle elles n'étaient pas préparées" en devant assurer la prise en charge des enfants à 15H00.
Béatrice Longé, institutrice de maternelle, déplore de son côté devoir laisser sa classe à 15H00. "Je vois arriver des gens dans ma classe, qui ...

samedi 5 octobre 2013

Les rythmes scolaires font débat à Cogolin

Des enseignants, des parents d'élèves, du personnel municipal, un délégué départemental, des élus, des responsables d'associations sportives ou culturelles de tous bords.
Il y avait du monde jeudi soir au centre Maurin-des-Maures pour débattre de la réforme des rythmes scolaires que la commune a choisi de reporter à septembre 2014. « Notre rôle est d'appliquer la loi et de vous en expliquer les conséquences pour que vous puissiez vous organiser » a dit le maire en préambule.

Repenser la journée de l'enfant
«Ne nous trompons pas de débat, nous ne parlerons pas du fond de la réforme»ajoutait Dominique Thomas avant de détailler le résultat du travail déjà réalisé avec les enseignants, les agents et les associations.
Elle soumettait au public un emploi du temps proposé par les écoles de la ville (voir encadré) et annonçait une dernière étape de concertation : un questionnaire adressé aux familles déterminera leurs besoins en marge des horaires d'enseignement.

(Lire l'intégralité de cet article dans l'édition Sainte-Maxime / Saint-Tropez du samedi 5 octobre)

lundi 16 septembre 2013

Nouveaux rythmes scolaires: des parents en colère à Bandol

Première rentrée après la mise en application de la réforme des rythmes scolaires, à Bandol. Premiers couacs. Il n'aura pas fallu longtemps à certains parents d'élèves, excédés, pour lancer une pétition contre « les aménagements chaotiques » mis en place par la Ville.
« Le conseil général a supprimé l'une des quatre lignes de bus,s'insurge Carine Pinet, devenue la porte-parole des mécontents, réunis en comité. Des arrêts ont été regroupés et les trajets s'en trouvent rallongés démesurément, allant jusqu'à plus d'une heure ! »Elle ajoute, non sans colère, « qu'à 17 h c'est aux familles de se débrouiller pour récupérer les petits, il n'y a plus de transport. »
Un problème reconnu par le maire, Christian Palix, et le directeur de l'école élémentaire Octave-Maurel, Marc Leprini. L'édile a fait part de ces désagréments au conseil général, qui a rétabli la dite ligne. « On ne voit pas la différence,persistent les parents. Les trajets restent trop longs. Il faudrait plus de bus, de petite taille. 60 places pour 20 élèves, c'est illogique. Des enfants, mal encadrés, se sont même trompés de ligne, leurs familles les cherchaient. »
Le directeur d'école se veut, quant à lui, conciliant envers la nouvelle société en charge du transport.
« Saint-Cyr Tourisme n'est pas encore rodée à la ville, concède-t-il. Avec de tels changements, l'organisation ne peut être parfaite. Mais les retours des parents sont plutôt positifs. »
À noter que le prix du ramassage scolaire est de 110 euros par an par enfant. Il est gratuit pour les maternelles.
Des emplois du temps contestés
Aux déçus, comme Lucie(1), de constater que« le choix des activités péri-éducatives des enfants n'est pas respecté », Marc Leprini apporte une réponse sans appel. Et insiste : « Les élèves ont été inscrits sur des plages horaires, entre 15 h 30 et 17 heures, non pas sur des activités spécifiques. »
De manière générale, les emplois du temps font face à un réel antagonisme de la part de leurs détracteurs.
« Il est arrivé à des parents de ne pas savoir où aller chercher leur progéniture. Chaque site diffère selon l'atelier, rapporte Carine Pinet. Les plannings sont incorrects. Et cet hiver, ils feront comment pour pratiquer le sport ? Sous la pluie ? On a déjà commencé à les faire jouer à la PlayStation durant le périscolaire ! »
Son amie, Lorie, dont le fils va au centre aéré jusqu'à 17 heures, « n'a plus le droit de goûter à 16 h 30, avec les inscrits jusqu'à 19 heures. La pause se passe dorénavant dans les pleurs. »
Parents dépassés ?
Évoquant, notamment, la cantine, la porte-parole « regrette son absence le mercredi. »
Ainsi, Lucie« récupère son fils à midi, et joue un ...

vendredi 30 août 2013

Rythmes scolaires: 13 villes pionnières de la semaine de 4 jours et demi dans le Var

Les communes attaquant la semaine de quatre jours et demi ont peaufiné les activités périscolaires, non sans mal.Mais avec le sentiment d’avoir fait le bon choix, par rapport à celles qui attendent 2014
Les dernières semaines n'ont pas été de tout repos dans les treize communes varoises qui ont choisi de passer aux nouveaux rythmes scolaires dès la prochaine rentrée(1). Le but de cette réforme est d'alléger la journée de travail de l'enfant, laquelle ne dépassera pas cinq heures et demie. D'où l'école le mercredi matin et des activités périscolaires le soir, après les cours qui terminent plus tôt.
Afin d'occuper intelligemment les enfants jusqu'à 16 h 30, les villes concernées ont créé de toutes pièces de nouveaux emplois du temps, dont la mise au point s'est révélée être un casse-tête.

« Nuits blanches »
Que la commune soit petite ou grande, les élus ont dû penser à tout : aux transports pour se rendre d'une activité à l'autre, à la cantine à rajouter le mercredi, aux animateurs à recruter, aux salles à trouver, au budget bien sûr… (voir par ailleurs) « On a passé quelques nuits blanches » soupire ce maire, heureux de s'en être sorti. Sans compter « des tonnes de paperasses à remplir ».
Car proposer des activités variées aux enfants, à des prix corrects, voire gratuitement, le tout avec l'adhésion des parents (pour lesquels l'heure de sortie ne change pas, la seule nouveauté étant les cours le mercredi matin) et celui des enseignants, ça ne s'improvise pas. Les équipes municipales ont multiplié réunions d'explication et sondages. Puis la difficulté a consisté à dénicher des intervenants susceptibles de s'impliquer pour quelques heures.
À chacun sa méthode. Bagnols-en-Forêt a fait jouer son tissu associatif, Pourrières s'est appuyé sur l'Odel Var, structure spécialisée avec laquelle elle travaille depuis longtemps. Brignoles a recruté en y consacrant le budget nécessaire.

« Bichonné »
Cela dit, les difficultés de ces villes à l'avant-garde ne sont rien à côté de celles que vont rencontrer les élus de la seconde vague «quand toutes les communes vont s'y mettre, en septembre 2014. Elles prendront les...

jeudi 1 août 2013

Aups adhère à la réforme des rythmes scolaires

La commune d'Aups a décidé de mettre en application la réforme des rythmes scolaires pour laquelle elle a acté 21.000 euros au titre des animations pour l'école maternelle.
Elle pourra ainsi bénéficier de la dotation de l'Etat de 90 euros la première année et 50 euros la suivante.
Par ailleurs, la Maison de la truffe, véritable Arlésienne, est encore dans l'attente de subventions de l'Etat et des collectivités territoriales afin que le premier étage soit enfin finalisé.
L'estimatif du projet global est de 476.000 euros.